Economie
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Plaidoyer pour la simplification sociale
Thème : Economie
Les hommes politiques français, à quelques exceptions près, adorent la complication. Faire simple exige de réfléchir en profondeur, de travailler sérieusement, et de résister à toutes sortes de sollicitations. Le doublon entre sécurité sociale et les dépenses sociales des départements en est l’un des exemples.
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Crise de l’euro : les solutions de Jacques Sapir (2/2)
Thème : Economie
Jacques Sapir, économiste et directeur d’études à l’EHESS, est l’auteur de Faut-il sortir de l’euro ? (Seuil)
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Crise de l’euro : la triple impasse d’après Jacques Sapir (1/2)
Thème : Economie
Jacques Sapir, économiste et directeur d’études à l’EHESS, est l’auteur de Faut-il sortir de l’euro ? (Seuil)
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Les vertus du cloisonnement
Thème : Economie
Certes, la vraie solidarité, conformément à l’étymologie de ce mot, rend solide. Mais elle est difficile à mettre en œuvre. Se gargariser d’un mot magique est une chose, la plus répandue qui soit ; se montrer pleinement solidaire, avec tout ce que cela implique de discipline, de renoncement à l’indépendance, de consentement à des prélèvements parfois très lourds, en est une autre. Il est des cas où, faute de pouvoir mettre en œuvre une vraie mise en commun à l’échelle voulue, mieux vaut maintenir ou ériger des cloisons raisonnablement étanches capables d’éviter aux erreurs des uns d’entraîner les autres dans le même malheur que leurs auteurs.
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Le sacrifice des investissements publics
Thème : Economie
Les lettres de cadrage adressées par Matignon aux différents ministères annoncent les grandes orientations en matière de dépenses que mettra en œuvre la loi de finances pour 2013. L’un des messages que véhiculent certaines d’entre elles, joint à d’autres faits significatifs, est un coup de frein aux investissements publics. Cela est inquiétant pour l’avenir du pays.
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Panne de déontologie financière
Thème : Economie
Quelques heures de panne sur un réseau de téléphonie cellulaire suffisent à provoquer de sérieux dysfonctionnements. Comment des années de panne de déontologie sur le réseau d’échange, d’organisation et de surveillance numérique mutuelle qu’est la finance n’engendreraient-elles pas des dysfonctionnements majeurs ?
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Pourquoi des taux d’intérêt négatifs ? Comment s’achemine-t-on vers la banqueroute de certains États ?
Thème : Economie
Huit pays européens émettent actuellement des bons du Trésor à court terme à des taux négatifs. Les mêmes pays obtiennent des conditions très avantageuses pour leurs emprunts à moyen et long terme : pour la France, 0,86 % à cinq ans et 2,04 % à dix ans ; moins encore pour l’Allemagne. Cela ne compense même pas l’inflation. En revanche, les pays mal aimés des investisseurs doivent accepter des taux élevés : à dix ans, sans parler des 25 % obtenus sur les obligations de l’État grec, le Portugal en est à 10 %, l’Espagne à plus de 7 % et l’Italie à 6 %. Comment interpréter ces phénomènes ?
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La réalité est encore pire que ce qu’affichent les comptes de la sécurité sociale
Thème : Economie
Le rapport de la Commission des comptes de la sécurité sociale (CCSS) paraît cette année début juillet, avec un retard de quelques semaines sur son habituelle publication en juin. Les résultats 2011 avaient déjà été fournis le mois dernier dans une note du Secrétariat général de la CCSS ; en revanche les prévisions 2012, pour n’être pas périmées au moment même de leur publication, devaient tenir compte des mesures gouvernementales les plus récentes, et de la récente révision à la baisse des prévisions de croissance faites par l’INSEE pour 2012 : telle est la raison de ce petit retard.
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Faut-il européaniser les dettes publiques des pays de l’Union ?
Thème : Economie
Le nouvel exécutif français plaide fortement en faveur de l’émission d’obligations européennes, les « eurobonds », qui pourraient être émis par le Mécanisme européen de stabilité (MES), voire déjà par le Fonds européen de stabilité financière (FESF) auquel le MES est appelé à succéder.
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Entêtement fatal
Thème : Economie
Fort de sa légitimité démocratique renforcée par les élections législatives, le Président François Hollande se prépare à défendre un programme de dépenses publiques d’un montant de 120 Mds€ lors du sommet européen des 28 et 29 juin à Bruxelles. Sémantique d’origine keynésienne oblige, ce programme se présente comme un ensemble de « mesures de croissance », qui plus est « à effet rapide ».