Editorial
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S'ils avaient le courage
Après les attentats de janvier et l'élévation de la conscience politique du peuple français qui s'en est suivie, deux questions se posent : Quelles politiques auraient pu éviter le drame ? Quelles leçons les hommes politiques pourront-ils en tirer ?
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La France peut-elle échapper à la mort ?
Dans un nouveau livre que je viens de publier, Échapper à la mort de la France (Ed. Fr.-X. de Guibert), je fais d'abord le constat que la France est à genoux, au bord de l’affaissement. Alors que les dirigeants politiques s’enfoncent dans un optimisme irraisonné ou de façade, les trois quarts des Français n’en doutent plus : la France va s’effondrer.
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Convertissez-vous
La France qui a marché le 11 janvier derrière son drapeau, acclamant sa police, chantant la Marseillaise pour honorer ses morts, n’est pas la France de Charlie Hebdo. Quoi que les pancartes « Je suis Charlie » aient voulu dire, janvier 2015 est un anti-Mai 68.
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La liberté et la vie, le désordre ou la mort
La haine de l'autre, dont l'acte ultime consiste à le supprimer, ne peut souffrir aucune justification. À ce titre, les trop nombreux morts et blessés ayant subi le feu de tireurs insensés ne peuvent que faire l'objet d'une compassion aussi profonde que réelle pour les victimes. Cela dit, l'émotion et la compassion ne peuvent et ne doivent nous empêcher de nous poser quelques questions fondamentales.
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Le regard d’espérance de l’Année des Veilleurs
Cette année 2014 qui s’achève aura été marquée par la vague du mouvement inédit et rempli d’espérance des Veilleurs qui ont su dire « Non » aux forces de désagrégation qui coupaient la route à la jeunesse française en quête d’un avenir digne de l’homme.
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Noël pour tous
Noël pour tous ? Pour les préfets de la République, c’est plutôt Noël pour personne. Ou plutôt Noël chacun pour soi. Quand verra-t-on, après les Femen, des compagnies de CRS disperser des santons sur la place publique ?
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Quelle puissance, pour quelle gloire ?
La France vit actuellement une période surréaliste. Son déclin inquiète au plus haut une large majorité des Français ; la gauche au pouvoir, dont le sectarisme et la nullité ne sont plus à démontrer, doit disparaître des écrans radar dans toutes les prochaines élections ; la droite se retrouve en face d'un boulevard ne pouvant mener qu'à une victoire électorale permettant de redresser enfin le pays
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In memoriam : Jacques Lecaillon
C'est avec beaucoup de peine et d'émotion que nous avons appris le retour à Dieu du professeur Jacques Lecaillon, le 30 novembre. Il avait 89 ans. Membre de l’Association des économistes catholiques (AEC) depuis l'origine, il était le père du vice-président de l'association, Jean-Didier Lecaillon.
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La leçon politique du pape François
Très attendue, la double intervention du pape François devant les assemblées européennes, le 25 novembre, n’a pas déçu. Deux textes denses, complets, qui ont en apparence soulevé l’enthousiasme, mais moins par les paroles que par la chanson. Le Saint-Père est populaire, et il est encore trop mal venu de critiquer un tel homme. Les médias ont évoqué les formules qui plaisent, sur l’écologie humaine, sur le drame de l’immigration, sur la beauté de l’idéal européen et sa mission de paix. Et pourtant.
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La France qui ne se laisse pas faire
Tout va très bien, vraiment tout va très bien. Puisque ceux qui dirigent la France le disent, tout va vraiment très bien. La croissance va redémarrer, le chômage va diminuer, l'insécurité diminue déjà, l'immigration reste une chance pour la France, les réformes sociétales sont des acquis irréversibles, les impôts n'augmenteront pas en 2015, les Français sont écoutés : plus belle, la vie, tout va vraiment très bien.