Editorial
-
Et à la fin, c’est Emmanuel Macron qui gagne…
Le retour du projet de loi immigration pour le mois de juillet illustre les multiples revirements de la majorité macroniste sur le sujet. Tiraillé entre la peur de s’attirer l’ire de la gauche et sa volonté de flatter son aile droitière, le président a finalement décidé de faire sa réforme.
-
Il faut donc en arriver là
Dimanche, le tableau pédopornographique du Palais de Tokyo a été dégradé. Après une bataille judiciaire lors de laquelle les associations ont été méprisées, c’est finalement une action coup de poing qui a rendu justice.
-
Ecoterrorisme : fantasme ou menace ?
Le thème de l’écoterrorisme est au cœur de l’actualité. Les violences des manifestations à Sainte-Soline dans les Deux-Sèvres ont mis en évidence la capacité d’action d’une mouvance écologiste radicale. Mais peut-on vraiment parler de terrorisme ou s’agit-il d’une énième resucée militante à la sauce Larzac ? C’est la question à laquelle répond Daniel Dory* dans une brochure éditée par Liberté Politique. Il répond à nos questions.
-
Actualité : le miroir déformant
Les mobilisations contre la réforme des retraites ont donné lieu à une attention médiatique de tous les instants. Un phénomène de focalisation devenu courant et qui illustre un traitement partial de l’information.
-
La dignité des travailleurs
Pour cet éditorial de fin de semaine, 1er mai oblige, il sera question de travail. Alors que la réforme des retraites a provoqué la colère de nombreux Français et opposé des visions éloignées de l’économie, ce jour nous rappelle l’importance du labeur dans nos existences.
-
Défaites institutionnelles et victoires de la base
Deux concerts profanatoires annulés en quelques semaines, des élus qui renoncent à mettre en place leur projet migratoire car inquiétés par des mobilisations… Si nos idées peinent encore à percer devant les institutions, elles emportent des victoires « dans la rue » ! Un phénomène encourageant qui incite à persévérer.
-
Les casseroles du président
L’allocution présidentielle du 17 avril était censée incarner un nouveau point de départ pour le président ; elle ne constitue que la suite d’un guignol un peu long, qui ne prendra fin que dans quatre ans. Singeant les Cent-Jours de Napoléon, le président s’est cru philosophe. Il récolte, au cours de ses pérégrinations dans le pays, la monnaie de sa pièce.
-
Macron : la com’ et le cynisme
Les quinquennats macroniens auront atteint des sommets de démagogie. Règne de la petite phrase, provocations et ministres sans-gêne… La méthode n’agace pas, elle exaspère et révèle parfois un cynisme déroutant, comme l’illustre l’affaire toute récente du « fonds Marianne ».
-
Comme un soleil de fin de siècle
En cette fin de premier quart de siècle, le passage de l’hiver au printemps 2023 semble participer d’un virage. Covid, liquidations d’entreprises françaises, infrastructures en état de délabrement, insécurité galopante mais aussi bouleversement de l’ordre international… Les signaux sont nombreux et attestent d’un monde en pleine mutation.
-
Pâques, l'espoir renaît
L’actualité de ces dernières semaines, et même de ces derniers mois et années, est particulièrement morose. Cela s’explique par un double phénomène : celui du déclin et celui de la loupe médiatique. Le déclin d’un monde et l’avènement d’un nouveau occupent les esprits des hommes soucieux de leur civilisation et sont aujourd’hui incontestables. Quant à la loupe médiatique, c’est l’effet pervers de l’hypernumérisation et de la société d’information dans laquelle nous vivons.
Au milieu de ce chaos réel ou apparent, Pâques nous rappelle la victoire de la vie sur la mort quand la nature matérialise cette sortie des temps sombres de l’hiver vers la clarté printanière.