Editorial
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Reconstruire la droite française
Au lendemain de cette campagne présidentielle inédite, la droite française est en miettes.
En miettes électorales, d’abord. Après 5 ans de socialisme, plus de la moitié des suffrages se sont reportés sur des candidats de gauche – alors même que toutes les études d’opinion montrent que la droite est largement majoritaire.
Plus grave encore pour l’avenir, la « droite de gouvernement » n’a même pas réuni 20 % des suffrages exprimés.
Cela en dit long sur le peu de confiance que les électeurs de droite ont dans leurs « représentants ».
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Un second tour historique
À l’avant-veille d’un deuxième tour aux allures de choix historique entre deux France, nous vous rappelons les notations des deux candidats à la présidentielle, concernant leurs positions sur les mesures indispensables au redressement de la France, développées dans Le Manifeste que nous leur avons envoyé.
Ces mesures ont fait l’objet d’un sondage récent Ifop-Liberté politique, qui conforte leur bien-fondé.
Au terme d’une campagne atypique et chahutée, ce baromètre souhaite informer le plus objectivement possible sur les orientations politiques, économiques, sociales, morales et culturelles des deux candidats, afin que les électeurs puissent voter en pleine connaissance et conscience.
Les programmes des deux candidats sont en opposition sur les mesures politiques, morales et culturelles que nous proposons. D’où l’écart considérable constaté dans les notes globales.
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Et la France, dans tout ça ?
Le débat télévisé d’hier soir semble avoir généré une assez grande frustration chez les téléspectateurs. Un Macron glacial, professoral, arrogant, donneur de leçons, coupant sans arrêt son interlocutrice, sûr de lui et dominateur. Une Marine souvent hésitante, encaissant de nombreux coups sans répondre, n’arrivant pas à développer son programme, s’embrouillant parfois dans ses réponses ou commentaires. En complément de ce qu’ont pu dire depuis hier soir maints commentateurs, les points suivants méritent sans doute d’être soulignés :
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Macron, sauveur de l'économie ?
Un grand nombre d’« économistes » présente le duel Marine-Macron sous l’angle suivant : nous aurions le choix entre sauter dans l’inconnu ou le chaos avec Marine, ou poursuivre le redressement enclenché par Macron.
Il importe donc de se poser une question simple : Macron a-t-il une vraie compétence pour résoudre les difficultés considérables auxquelles est confrontée la France, tant sur le plan macro-économique que sur le plan micro-économique ?
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Pilate et Judas, le retour !
Toute personne objective ne peut que constater que la France est à la croisée des chemins, et que le vote du 7 mai prochain représente un enjeu de civilisation, entre :
- l’accélération de la mise en place d’une France multiculturelle déstructurée en profondeur, et autoritairement agglomérée à une Union européenne anti-démocratique,
- ou le retour d’une France souveraine, maîtresse de son destin, résorbant peu à peu les désastres politiques, économiques, sociaux, moraux et culturels du demi-siècle passé.
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Un choix de civilisation
Le 7 mai prochain, les Français auront à se prononcer de façon simple sur l’avenir de leur pays, en répondant à la question suivante : souhaitez-vous que la France historique perdure, ou préférez-vous qu’elle se transforme en une région multiculturelle soumise à une Europe centralisée, possédant tous les pouvoirs ? Car telle est la question fondamentale.
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LR : l’indispensable suicide
Les Républicains sont devenus une formidable machine à perdre. La victoire de Macron en est une preuve supplémentaire. La victoire de la « droite » fut une évidence de l’été 2012 à janvier 2017 : en trois petits mois, tout a basculé, et que triomphe Macron !
Si Pierre a renié trois fois le Christ en attendant plusieurs heures angoissantes pour lui, Les Républicains n’ont pas eu la délicatesse d’attendre : ils ont trahi leurs électeurs dans les minutes qui ont suivi 20 heures, dimanche soir. Une trahison massive, implacable, définitive, quasi-unanime : oui, il faut voter pour le pire des candidats, le futur Grand Maître de la déconstruction définitive de la France.
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Quels programmes, pour quelles attentes ?
Lorsque nous avons commencé à travailler, en 2014, sur l'élection présidentielle de 2017, nous avons consulté plusieurs milliers de nos sympathisants, et avons élaboré avec leur concours et celui de nombreux experts vingt mesures essentielles de redressement. Celles-ci ont été consignées dans un Manifeste, que nous avons envoyé à tous les candidats en leur demandant d'en intégrer le plus grand nombre dans leur programme. Parallèlement à cela, nous les avons fait sonder par l'IFOP, pour avoir la confirmation que ces mesures étaient exigées par les Français. À la veille du premier tour, quelles conclusions en tirer ?
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IFOP : un sondage inquiétant
Notre sondage IFOP-Liberté politique du 30 mars 2017 est porteur de deux enseignements, tout aussi préoccupants l’un que l’autre.
Alors que les Français, qu’ils soient de droite ou gauche, plébiscitent la plupart des mesures de notre Manifeste, la classe politique, censée les représenter, s’en détourne assez nettement.
D’autre part, nos mesures les moins acceptées par les Français comme par les candidats sont relatives à la défense et à la protection de la personne : avortement, euthanasie, mariage. Ce qui est dramatique, puisqu’il s’agit d’enjeux absolument fondamentaux et non-négociables.
Nous avons enfin le plaisir de vous annoncer que nous sommes en train d’actualiser la notation des candidats. Le résultat définitif vous sera communiqué dès mardi prochain. Comme dans les sondages, les écarts semblent se resserrer…
Pour retrouver l’analyse globale du sondage IFOP – Liberté politique par François Billot de Lochner, veuillez cliquer sur la vidéo ci-dessous. -
Les Français sont-ils fascistes ?
Le système politico-médiatique a adopté, depuis plusieurs dizaines d’années, un système d’imposition de ses idées d’une extrême simplicité : tous ceux qui osent s’aventurer en dehors du « politiquement correct » sont tout simplement des extrémistes, des fondamentalistes, des intégristes, et très probablement des fascistes. A cet égard, les mesures essentielles de redressement figurant dans notre Manifeste de la dernière chance ont très certainement été cataloguées comme « fascisantes » par beaucoup. Mais se pose un problème compliqué : il se trouve que ces idées « extrémistes » correspondent à ce que pensent majoritairement les Français. C’est ce que révèle un sondage IFOP*, commandé par Liberté politique, sur les vingt-deux mesures dudit Manifeste. Les résultats de ce sondage sont tout à fait extraordinaires, car ils permettent de poser la question : les Français seraient-ils donc fascistes ?