Editorial
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La nécessaire levée de la droite de conviction !
Dans l’actuelle campagne législative, les candidats de la droite de conviction sont accusés de diviser leur propre camp, que Les Républicains entendent représenter. Honnêtement, qui ose encore penser que ceux-ci sont une force politique unie, cohérente, de droite, s’opposant résolument aux candidats de La République en Marche ?
Sur la plupart des grands sujets, Les Républicains ne représentent plus les aspirations de leur électorat, ne militent pas pour les mesures indispensables au redressement de la France. En outre, ils s’allient massivement aux macronistes.
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Une candidature de la "vraie droite"
François Billot de Lochner expose, dans une courte vidéo, les raisons de sa candidature aux élections législatives dans la 1ère circonscription des Yvelines.
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Besoin d'une droite de convictions
Force est de le constater, les partis dits « de droite » ont mené la France à son stade actuel, c’est-à-dire au bord de la catastrophe. La Fondation de Service politique et le collectif France Audace ont œuvré de toutes leurs forces pour tenter d’enrayer la chute de la Maison France, mais le résultat est là : cette chute est impressionnante, et nous avons le devoir d’agir pour l’enrayer.
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Pour une vraie droite de gouvernement
Il est difficile, à l’heure qu’il est, de savoir à quoi ressemblera la prochaine législature. Le plus vraisemblable est que la majorité absolue revienne à un vaste parti centriste, allant de Manuel Valls à Alain Juppé, en passant par les élus Modem, UDI et « En Marche ». Mais le dosage au sein de cette majorité est, à ce jour, assez flou.
Ne serait-ce que parce que « En Marche » rebat les cartes et que bon nombre de ses élus seront, en réalité, d’anciens élus PS ou LR. Il faudra donc regarder, nom par nom, qui arrive au Palais Bourbon pour savoir qui du centre-droit ou du centre-gauche y sera majoritaire.
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Quel avenir pour la droite ?
Pour que la droite puisse revenir aux affaires, une condition s’impose, mais une inquiétude surgit devant nous.
La condition qui s’impose est que la droite se recompose de façon très simple : un Front National revendiquant désormais un souverainisme de droite, et rompant donc avec son aile gauchisante qui le rend peu lisible ; un parti conservateur axé sur les valeurs, regroupant l’aile droite des Républicains et une partie des sympathisants du Front National ; un parti libéral de centre-droit, correspondant grosso modo à l’aile centriste ou de centre-gauche des Républicains.
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Reconstruire la droite française
Au lendemain de cette campagne présidentielle inédite, la droite française est en miettes.
En miettes électorales, d’abord. Après 5 ans de socialisme, plus de la moitié des suffrages se sont reportés sur des candidats de gauche – alors même que toutes les études d’opinion montrent que la droite est largement majoritaire.
Plus grave encore pour l’avenir, la « droite de gouvernement » n’a même pas réuni 20 % des suffrages exprimés.
Cela en dit long sur le peu de confiance que les électeurs de droite ont dans leurs « représentants ».
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Un second tour historique
À l’avant-veille d’un deuxième tour aux allures de choix historique entre deux France, nous vous rappelons les notations des deux candidats à la présidentielle, concernant leurs positions sur les mesures indispensables au redressement de la France, développées dans Le Manifeste que nous leur avons envoyé.
Ces mesures ont fait l’objet d’un sondage récent Ifop-Liberté politique, qui conforte leur bien-fondé.
Au terme d’une campagne atypique et chahutée, ce baromètre souhaite informer le plus objectivement possible sur les orientations politiques, économiques, sociales, morales et culturelles des deux candidats, afin que les électeurs puissent voter en pleine connaissance et conscience.
Les programmes des deux candidats sont en opposition sur les mesures politiques, morales et culturelles que nous proposons. D’où l’écart considérable constaté dans les notes globales.
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Et la France, dans tout ça ?
Le débat télévisé d’hier soir semble avoir généré une assez grande frustration chez les téléspectateurs. Un Macron glacial, professoral, arrogant, donneur de leçons, coupant sans arrêt son interlocutrice, sûr de lui et dominateur. Une Marine souvent hésitante, encaissant de nombreux coups sans répondre, n’arrivant pas à développer son programme, s’embrouillant parfois dans ses réponses ou commentaires. En complément de ce qu’ont pu dire depuis hier soir maints commentateurs, les points suivants méritent sans doute d’être soulignés :
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Macron, sauveur de l'économie ?
Un grand nombre d’« économistes » présente le duel Marine-Macron sous l’angle suivant : nous aurions le choix entre sauter dans l’inconnu ou le chaos avec Marine, ou poursuivre le redressement enclenché par Macron.
Il importe donc de se poser une question simple : Macron a-t-il une vraie compétence pour résoudre les difficultés considérables auxquelles est confrontée la France, tant sur le plan macro-économique que sur le plan micro-économique ?
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Pilate et Judas, le retour !
Toute personne objective ne peut que constater que la France est à la croisée des chemins, et que le vote du 7 mai prochain représente un enjeu de civilisation, entre :
- l’accélération de la mise en place d’une France multiculturelle déstructurée en profondeur, et autoritairement agglomérée à une Union européenne anti-démocratique,
- ou le retour d’une France souveraine, maîtresse de son destin, résorbant peu à peu les désastres politiques, économiques, sociaux, moraux et culturels du demi-siècle passé.