Editorial
-
Petit éloge de la pudeur
La personne est avant tout un être social. Elle ne peut vivre que dans son rapport avec les autres, puisque son environnement lui permet de se nourrir, de s'habiller, de se loger, de se déplacer, de se perpétuer. Une personne totalement isolée ne peut que mourir. Puisqu’elle vit avec l’autre, elle vit sous le regard de l’autre : par solidarité, par amitié, par amour pour l’autre, elle doit s’efforcer de montrer le meilleur d’elle-même.
-
L'Autriche sur la route des migrants
Le 14 juillet 1683, on ne fêtait pas encore la prise de la Bastille. Le 14 juillet 1683, débutait le siège de Vienne par les Ottomans, dernière grande offensive d'un Empire déjà sur le déclin contre la puissance habsbourgeoise, qui depuis deux siècles s'était posée comme le rempart contre la poussée turque en Europe.
-
Cloaque à l'Elysée : l'écroulement des "élites"
Le 21 juin dernier, le monde entier a pu regarder avec gourmandise la transformation du palais de l’Élysée, centre théorique du pouvoir national, en lupanar géant. Il n’a rien manqué à cette soirée de débauche assumée : le bruit et la fureur, la haine et la violence, la vulgarité et la laideur, et tant d’autres choses encore.
-
Pas de liberté pour… TVLibertés !
TVLibertés est une télévision transmise par Internet, qui est à la fois compétente, structurée, organisée. Les analyses qu’elle délivre sont à la fois intelligentes, fouillées, précises. Ses équipes sont à la fois bien formées, dotées d’une vraie colonne vertébrale, motivées par la recherche de la vérité sur tous les sujets. Ses abonnés, soit 100 000 personnes environ, apprécient à sa juste valeur la fenêtre de liberté qu’ouvre cette télévision nouvelle. Année après année, cette chaîne s’implante brillamment dans le paysage audiovisuel français, en développant une ligne libre et décomplexée. Pour ce faire, elle utilise un puissant canal : YouTube.
-
Les bons comptes font les bons présidents
Depuis quelques jours la justice française a eu une drôle d’idée : s’intéresser d’un peu plus près aux comptes de campagne d’Emmanuel Macron. Mieux vaut tard que jamais, alors que tout au long de la campagne, des signaux d’alerte auraient dû faire réagir la très sérieuse, impartiale et intouchable Commission des Comptes de campagne. N’avait-elle pas épinglé et invalidé les comptes de campagne de Nicolas Sarkozy en 2012 ?
-
Lettre ouverte aux médias catholiques
Les médias catholiques, et c’est tout à leur honneur, s’intéressent prioritairement à la personne et à son épanouissement, ainsi qu’à la famille, « cellule de base » de la société. À cet égard, la sexualité est évidemment un sujet important. D’où la question légitime que ces médias se posent régulièrement : quelle est la meilleure éducation sexuelle à développer dans les temps actuels ?
-
Droit de vie, droit de mort
Il y a tout juste une semaine, l’Irlande votait massivement en faveur de l’avortement : 66,4 %, avec une forte mobilisation de la jeunesse, et des hommes de toutes générations. Le référendum abroge l'article constitutionnel qui interdisait l'avortement, ce qui permet du même coup au gouvernement de faire voter une loi autorisant l'avortement jusqu'à la douzième semaine de grossesse.
-
Une gauche qui aime se voiler la face
Dans l’atmosphère délétère des récents blocages d’université, quand, une fois de plus, nombre d’étudiants se demandent comment ils vont bien pouvoir valider leur année, au milieu des partiels supprimés et des locaux saccagés, est apparue une nouvelle espèce, le (la en l’occurrence) syndicaliste étudiant voilé, en la personne de Maryam Pougetoux, présidente de la section locale de l’UNEF à Paris-Sorbonne (Paris IV).
-
J'aime, je veux, je fais : vraiment ?
La société se sexualise et se pornographie à une allure vertigineuse. Lutter contre ce fléau est un impératif. Le tout récent livre de Mgr Gobilliard et de Mme Hargot sur ce sujet capital est, au mieux, inopportun.
-
Le fascisme ne passera pas : quel fascisme ?
Samedi dernier, Robert Ménard, invité par des élus locaux de Gironde à venir discuter de l’union des droites, était attendu à Saint-André-de-Cubzac, en toute légalité. Sur le chemin de la salle de réunion, il se fait, par deux fois, frapper et jeter à terre, dans un climat consternant de rires et de sarcasmes, de la part d’une escouade d’élus de partis « irréprochables ».