Editorial
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Renaître de nos cendres
Le Triduum Pascal de cette année revêt des accents bien particuliers. Avec la pandémie pour toile de fond, nous voilà étrangement privés du culte et de la possibilité d’avoir recours aux sacrements, comme au temps des persécutions qui ont jalonné la longue histoire de l’Eglise. L’Etat français a organisé la désaffection des églises, a entravé la liberté de culte sous couvert de normes sanitaires, et bien timides et rares ont été les voix qui ont tenté de s’y opposer.
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Sacrements virtuels et zèle numérique
L’un des fruits de la modernité s’appelle la « Nouvelle Evangélisation ». Voilà de nombreuses années que l’on en entend beaucoup parler, sans qu’il soit toujours évident de savoir ce que le terme recouvre. La Nouvelle Evangélisation devait être la mise en œuvre des outils du monde contemporain au service de la foi. On nous en a rebattu les oreilles, mais il aura fallu attendre l’épidémie du coronavirus pour que nombre de paroisses, de communautés, s’en saisissent.
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A la vie, à la mort !
La courbe des décès dus à l’épidémie en France présente chaque jour plus de similitudes avec celle de l’Italie, mais ce n’est pas cela qui inquiète notre ministre de la Santé, Olivier Véran. Le sujet de ses alarmes : « la réduction inquiétante des recours à l’IVG ». « Inquiétante », ce sont ses propres mots. Quelle inquiétude, en effet !
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Crise sanitaire et crise judiciaire
La réforme des retraites avait déjà révélé le haut degré d’exaspération des milieux de la justice. Le virus porte un éclairage nouveau sur l’état de déliquescence de nos instances judiciaires : une machine qui fonctionne de travers, quand elle ne marche tout simplement pas sur la tête.
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Les drôles d'urgences de l'Union Européenne
Les Turcs sont aux portes de l’Europe et menacent tout l’édifice comme en d’autres temps, les Grecs repoussent tant bien que mal l’assaut des migrants, ne pouvant compter que sur le soutien de quelques nations isolées, et l’Europe dans son ensemble, en proie au coronavirus, tombe en déliquescence.
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Ce que révèle le coronavirus
Le coronavirus déferle sur la France comme une vague non maîtrisable, face à laquelle les autorités du pays font preuve d’une rare incompétence. Un arrêté gouvernemental du 14 mars dernier indiquait sans complexe : « Vu le communiqué de l’Organisation mondiale de la santé du 30 janvier 2020, nous décidons, le 14 mars… ». Ce qui signifie qu’il a fallu attendre presque deux mois pour que les autorités se décident à prendre enfin des décisions.
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Le virus du "en même temps"
Après plusieurs semaines de montée en puissance de la pandémie, le président Macron a fini par se prêter à l’exercice officiel de l’allocution télévisée, pour tenter, à quelques jours des municipales, de rassurer son opinion et d’apparaître comme un authentique chef d’Etat. Le résultat ne fut pas particulièrement convaincant, malgré ses tentatives répétées pour prendre de la hauteur.
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Que se passe-t-il à Toulon ?
La préfecture du Var est une ville qui a la chance de pouvoir bénéficier, depuis de nombreuses années, d’une vie politique de droite active : les listes qui s’affrontent, appartenant à toutes les sensibilités de la droite, ont le mérite de reléguer le centre et la gauche à la quasi-inexistence politique. La ville s’en porte plutôt bien, comme en témoignent sa rénovation constante, ainsi que le renforcement de son dynamisme et de son attractivité.
Pourtant, elle vient d’être le théâtre d’un épisode affligeant à l’occasion de la campagne des Municipales.
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Un lac d’argent financé par les sables du désert
Notre ministre de l’Economie et des Finances, Bruno Le Maire, a décidé contre toute attente de faire du patriotisme économique l’un de ses chevaux de bataille. Contre toute attente, car il faut rappeler que, venu des Républicains, il a fait le choix de servir Emmanuel Macron, à savoir l’artisan du mondialisme économique, comme le montre par exemple la cession d’Alstom à General Electric. On peut donc juger qu’en l’espèce il manque de crédibilité. Ainsi, sa dernière initiative nous laisse sceptiques.
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Eglise et homosexualité : une clarification s'impose
Il s’est tenu récemment, dans le diocèse de Créteil, une conférence dont l’intitulé était pour le moins stupéfiant : « Chrétiens et homosexuels en couple, un chemin d’espérance ». Ladite conférence s’est tenue dans une paroisse, en présence d’un certain nombre de membres du clergé local, qui ont de ce fait cautionné par leur participation ce qui s’est dit dans cette soirée sans aucun doute hétérodoxe.