Editorial
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Bâtir quand tout s'effondre
Le résultat des élections législatives de dimanche peut être analysé de deux façons.
La façon optimiste : l’on ne peut que se réjouir de l’affaiblissement certain du pouvoir macronien, puisque sa formation recule notoirement par rapport à 2017, et l’on peut également se réjouir de l’étonnante percée du Rassemblement National, qui prouve que le souverainisme retrouve des couleurs chez les Français, et que de vrais sujets, comme l’invasion migratoire ou l’insécurité, ont désormais une place centrale dans le débat politique.
La façon pessimiste : il ne s'agit pas de s’en cacher, les deux formations arrivées en tête, La République En Marche et ses alliés d’une part, et la coalition des gauches nommée pour l'occasion NUPES (pour Nouvelle Union Populaire Écologique et Sociale) de l’autre, sont le signe d'une défaite de la droite, et signe l’acceptation par la majorité des Français d’un recul inquiétant des libertés.
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L’inexorable remontée des taux
Les taux d’intérêt ressemblent furieusement à la petite bête qui monte, qui monte, qui monte : sournoisement, vicieusement, ils montent peu à peu, de mois en mois, et ne risquent pas de s’arrêter en si bon chemin.
Prenons simplement l’exemple des taux des emprunts d’État, sorte de baromètre qu’il est toujours intéressant de regarder de près. En France, les taux d’intérêt des emprunts d’État à 10 ans tournaient autour de 0 % à l’automne dernier : ils tournent aujourd’hui autour de 2 %, ce qui est une remontée spectaculaire. En Allemagne, les mêmes taux étaient négatifs il y a six mois : ils sont également aujourd’hui de l’ordre de 2 %. Quant à l’Italie, sur la même période, les taux sont passés de 1 % environ à 4 % environ actuellement, ce qui est explosif. Tout cela montre que la hausse des taux concerne les pays d’Europe dans leur ensemble, et que ce mouvement ne risque pas de s’arrêter ou de s’inverser de sitôt.
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Continuons le combat, sans désespérer !
Après le coup de tonnerre des élections présidentielles, se traduisant par la reconduction à la tête de la France d’un homme éminemment dangereux, il a semblé que la foudre s’abattait dimanche soir sur notre pays, tant les résultats de ce premier tour des législatives sont accablants.
Dans le désordre : un taux d’abstention concernant plus de la moitié du corps électoral, révélant l’incroyable et dramatique distance des Français par rapport à leur système politique ; un parti présidentiel terriblement fragilisé par la montée en puissance de l’extrême gauche la plus dure, la plus dictatoriale, la plus nuisible pour notre pays ; un centre mou qui ne pèse plus grand-chose, mais qui peut devenir une sorte de pivot inconsistant de la vie politique des cinq ans à venir ; un émiettement des forces souverainistes ayant pour conséquence un Waterloo en termes de nombre de députés ; l’effondrement d’un parti émergeant et prometteur, Reconquête, qui jouait dans la cour des grands il y a moins d’une demie année.
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Un système politico-médiatique démoniaque
Il y a quelques années, en plein cœur de Paris, éclatait le scandale du siècle : un Africain était molesté par des policiers, l’un d’entre eux poussant le vice jusqu’à introduire sa matraque du côté du bas du dos de la victime. Le système politico-médiatique se mettait instantanément en branle : la séquence faisait la une de tous les médias officiels, et François Hollande, délaissant momentanément son scooter de fonction lui permettant de rendre visite de façon impromptue et anonyme à sa maîtresse, convoquait le monde médiatique et se transportait en grande pompe à l’hôpital dans lequel était installée la victime, pour lui prodiguer le soutien de la France tout entière. Notre Africain remplissait toutes les bonnes cases : il était noir, immigré, et victime d’un crime raciste. Une vraie chance pour le Système.
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La prostitution, un honorable métier belge
Lorsque nous l’avons entendu pour la première fois, nous avons vraiment cru qu’il s’agissait d’une histoire belge : ça ne pouvait être vrai, ça ne pouvait être qu’une farce de plus ! Et pourtant, c’était bien une histoire belge, mais vraie cette fois-ci !
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Une raison d’espérer !
Lorsque, dans un lieu prestigieux de Paris, à savoir le Grand Rex, le journal Valeurs actuelles organise une grande soirée de levée de fonds pour neuf associations totalement concentrées sur la promotion du Bien commun, et que nous voyons défiler sur scène des personnes de tous âges totalement dédiées à une telle promotion, nous ne pouvons que nous dire : la France n’est pas morte !
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L’État sauvage
Lorsque la France enregistre chaque jour 120 attaques au couteau menées presque exclusivement par la population immigrée, dénombre avec une régularité d’horloge des assassinats dont le dernier en date est celui d’un brillant père de famille tué devant l’école catholique de ses jeunes enfants aux cris d’Allah Akbar, et offre au monde entier le spectacle apocalyptique de bandes déchaînées après un match de foot en banlieue nord de Paris, nul doute n’est possible : nous vivons désormais dans un État sauvage, fruit d’une immigration démente, se traduisant par la ruine de l’État de droit. Tout cela étant soigneusement occulté ou amoindri par un système politico-médiatique devenu fou.
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Macron assassine la France éternelle
Le nouveau « gouvernement » (entre guillemets, car en fait de gouvernement…), tellement « nouveau » qu’il renouvelle Darmanin, Dupont- Moretti et Lemaire, selon le bon vieil adage : on ne change pas des nullités en marche, le « nouveau gouvernement », donc, est illuminé par deux personnes qui vont occuper des postes hautement stratégiques, à savoir l’Education nationale et la Culture. Pourquoi ces postes sont-ils si stratégiques ? Par ce que l’Education nationale et la Culture formatent l’esprit français, de trois ans à quatre vingt dix neuf ans. Ceux qui tiennent ces deux ministères tiennent en fait l’avenir de la France.
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Allons-nous accepter l’inacceptable ?
Si la pornographie n’est pas un drame et un scandale, que penser de la courte vidéo dont je vous résume le contenu ?
Il y a quelques jours se tenait, dans une école des États-Unis, un conseil de classe. Une mère de famille prend le micro pour expliquer aux dirigeants et professeurs de l’école que sa fille de 15 ans a été obligée d’apprendre par cœur un texte ignoblement pornographique, et a été contrainte de le réciter devant toute sa classe.
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Qui veut la guerre ?
Le 24 février dernier, la Russie envahissait l’Ukraine. Le monde occidental se mettait en état de sidération absolue. Les élites autoproclamées, feignant la surprise totale, clamaient haut et fort une indignation totale et une condamnation sans appel. De leur côté, les populations européennes, lessivées par le système politico-médiatique, n’avaient qu’un mot à la bouche : Poutine est totalement fou. Il fallait donc aider l’Ukraine par tous les moyens, dont les moyens militaires.