Editorial
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Macron, l'insulteur insulté
Trois jours après s'être fendu d'une nouvelle provocation à l'égard des Français en annonçant « la fin de l'abondance », Emmanuel Macron a reçu de manière très discourtoise un retour de bâton en Algérie puis « chez lui », au Touquet. Insulté par la foule à Oran pour clore un voyage chaotique, le président a ensuite été pris à partie par un « artiste » lors d'un festival de musique quelques minutes avant d'assister à cet événement...
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Le monde d'après et la fin de l'abondance
En 2017, l'arrivée d'Emmanuel Macron montrait une forme de renouvellement dans le paysage politique français. En conciliant les centre gauche et droit derrière une bannière libérale-progressiste, le président cassait le tabou de "l'UMPS", c'est-à-dire de la porosité idéologique entre nombre de membres des deux pôles ayant formé la vie politique française depuis plusieurs décennies. D'un projet d'apparence résolument tourné vers le futur, le président en est réduit, cinq ans plus tard, à invoquer à demi-mot l'austérité pour les Français.
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Les va-et-vient d'un président
En affirmant que les Français doivent « payer le prix de la liberté », Emmanuel Macron se positionne dans une posture résolument belliciste vis-à-vis de la Russie. Une narration guerrière qu'il impose aux Français au nom de la communication, sans nuance ni finesse.
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S'inscrire dans le temps long
L'actualité internationale met en prise un parterre de personnages aux durées de vie variables. Ces acteurs de l'Histoire passeront. Furtivement, pour certains quand d’autres s’installeront un quart voire un tiers de siècle à la tête d'un pays. A l'heure du durable, ces différences notables entre dirigeants occidentaux et le reste du monde pourraient s'avérer décisives.
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La fin d'un été et d'une époque
Le 15 août marque souvent un tournant dans nos agapes estivales. Rentrées de vacances et changements météorologiques indiquent le retour en ville pour la majorité, le retour en classe ou aux études pour les plus jeunes et le départ des petits-enfants pour les plus anciens. Cette période est propice aux bonnes résolutions et aux nouveaux départs. Des petits renouveaux pour chacun dans un monde en pleine mutation.
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Zelensky : vont-ils brûler l'idole ?
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky est un produit marketing contemporain : il sort en grande pompe d'on ne sait où, on vante ses louanges puis, petit à petit, on lui trouve des défauts, des scandales apparaissent ici et là, puis, c'est la déchéance. La vie politique de certains chefs d'État n'est en cela pas très différente de celles de certains produits pharmaceutiques…
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Prendre le temps et débrancher un peu
L'été et la période de ralentissement du travail qui l'accompagne dans la majorité des secteurs nous permettent de nous ressourcer. Il s'agit de prendre du recul, de « prendre du temps pour soi » selon le dogme individualiste du moment. Mais que l'on prenne du temps pour soi ou pour les autres, notamment pour la famille, il semblerait qu'une chose soit souhaitable : débrancher un peu (après avoir lu ces quelques lignes, évidemment).
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Défendre nos anciens, un combat pour la dignité
Les récents scandales en maisons de retraite et autres EPHAD ont montré les limites d'un système de gestion de la dépendance. La gestion par des groupes privés cotés en bourse et en même temps sous perfusion étatique est un échec. Au-delà de la caste qui a mené à ce scandale et au-delà des responsabilités privées et publiques, la question de l'assistance aux anciens et aux plus vulnérables doit être posée.
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L'hiver qui vient...
Ukraine, Kosovo, Taïwan,... Les zones de tensions se multiplient dans un monde qui supporte de moins en moins la tutelle américaine. Un contexte international explosif qui s'accompagne de toujours plus de fractures en France : pauvreté, insécurité, perte de sens... Profitons du calme de l'été pour méditer sur notre temps et prendre le recul nécessaire pour comprendre notre place dans l'époque.
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Jeux Olympiques : le miroir d'un déclin français
Fierté nationale ou motif d'indignation ? Les Jeux Olympiques de Paris prévus pour 2024 vont donner l'occasion de vifs débats. Pour les uns, il s'agira de se réjouir d'un évènement majeur du sport chez nous ; pour les autres, l'organisation de ce coûteux évènement et la teneur idéologique des olympiades modernes empêchent toute forme d'enthousiasme.