Source [Contrepoints] : La France, dont la production d’électricité a été décarbonée avant l’heure, a sapé la pérennité du principal atout dont elle disposait.
Entre désamour de son parc nucléaire, illusions renouvelables, pressions allemandes et injonctions de l’Europe, la France, dont le puissant parc de production d’électricité était décarboné avant l’heure, a lentement sapé la pérennité du principal atout qu’il représentait. Après des fermetures inconsidérées de moyens pilotables, l’apparition du phénomène de corrosion sous contrainte qui a affecté les réacteurs d’EDF dès 2021 a cruellement révélé l’absence de renouvellement du parc depuis que l’ASN en avait exprimé la nécessité, en 2007. En entraînant une flambée inédite du marché du MWh, une dépendance historique des importations, la détresse des ménages et le marasme de l’industrie, l’année 2022 a imposé un électrochoc.
Un retour en arrière est nécessaire pour appréhender les tenants et les aboutissants du projet de loi sur la souveraineté énergétique présenté à la presse le 8 janvier 2024.
- Vie chère : les émeutes coûtent très cher aux M...
- Il faut arrêter le soutien financier aux éolien...
- L’imposture écologiste débusquée une fois de plus
- Voter la fragilisation d’EDF c’est sceller la p...
- Pour votre bien, l’État interdit les couteaux d...
- L’enfer est pavé de bonnes intentions – Le cont...
- Le blocage des prix : le plus sûr chemin vers l...
- Rapport Draghi : le constat d’échec cuisant des...
- Que devient le Sahel depuis le retrait français ?
- Chute de l’immobilier : dégâts d’une bulle