Vie chère : les émeutes coûtent très cher aux Martiniquais et aux contribuables métropolitains

Source [Contrepoints] : Après deux mois de violence, la Martinique commence à chiffrer ses dégâts. Le bilan économique et social des violences est catastrophique.

Après deux mois de violence, la Martinique commence à chiffrer ses dégâts. Le bilan économique et social des violences est, selon les premières estimations, catastrophique. Avec des conséquences délétères pour l’ensemble de la population de l’île, déjà en difficulté économique.

 Le mouvement de contestation en Martinique, porté par le Rassemblement pour la protection des peuples et des ressources afrocaribéens (RPPRAC), continue en Martinique. Son chef de file, Rodrigue Petitot, surnommé « Le R », a été placé en garde à vue le 12 novembre après s’être introduit de force au sein de la résidence préfectorale à Fort-de-France.

En signe de contestation, une centaine de militants du mouvement ont, selon l’AFP, tenté de prendre d’assaut le commissariat de Fort-de-France, faisant subir aux forces de l’ordre des tirs de grenade, de mortiers et même d’armes à feu. Depuis plusieurs semaines, le mouvement contre la vie chère a pris un tournant violent, laissant planer le spectre d’une crise économique sur toute l’île.

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