Source [Boulevard Voltaire] : Entre l'information, la publicité et la propagande, la frontière est ténue. De tout temps, les États ont mis en œuvre des stratégies pour provoquer l’adhésion à leur politique, le développement des médias et des réseaux sociaux favorisant, de nos jours, l'influence qu'ils exercent sur les esprits.
On a vu récemment comment Emmanuel Macron, dans la seule « guerre » qu'il ait connue - la crise sanitaire -, a déployé force moyens pour convaincre l'opinion que sa politique était la bonne. C'est ainsi que la propagande peut tout travestir, au point qu'il devient difficile de discerner le vrai du faux. On le voit actuellement dans cette véritable guerre qu'est le conflit russo-ukrainien.
Depuis le début, le gouvernement français – comme la plupart des pays européens et les États-Unis – a placé Volodymyr Zelensky dans le camp du bien, Vladimir Poutine ne pouvant être, en conséquence, que dans le camp du mal. L'ensemble des médias, ou presque, a soutenu cette dichotomie manichéenne. Depuis le début de l'invasion russe, Zelensky est érigé en héros, tandis que Poutine est présenté comme un autocrate renouant avec le stalinisme, le cerveau certainement dérangé. Cette simplification caricaturale, qu'on retrouve en sens inverse en Russie, épargne la peine de réfléchir et permet aux dirigeants de manipuler les esprits en créant une unité factice.
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