Editorial
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Les cathos et le vote Macron : pour combien de temps encore ?
L’offensive de l’Etat contre les catholiques a franchi cette semaine un nouveau cap. Mardi soir, dans un discours fleuve pathétique, faussement compassionnel et terriblement infantilisant, un de plus, Emmanuel Macron annonçait le retour des messes à partir du 28 novembre, sous réserve que soit respectée une jauge de trente participants par office. Pas un mot spécifique pour les croyants s’apprêtant à entrer en Avent, la question de la messe de Noël n’a quant à elle même pas été effleurée.
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L'écocide, un suicide !
Au début de la semaine, avec une exaltation toute stalinienne, Barbara Pompili s’est réjouie au micro de France info de ce que « le glaive de la justice allait enfin s’abattre sur les bandits de l’environnement » (sic). Tremblez, bonnes gens : un nouveau venu va en effet faire son apparition dans le droit français, le délit « d’écocide ».
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Un Etat de droit, où ça ?
Depuis longtemps déjà, la Hongrie et la Pologne sont désignées comme les mauvais élèves de l’Union européenne, et Bruxelles rêve de leur passer le bonnet d’âne en raison de leurs tentations nationales et conservatrices. Le dernier épisode de leurs relations houleuses avec les instances de l’Union vient confirmer cette tendance.
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Qui se bat pour la messe ?
A la suite d’un week-end de mobilisation, avec des manifestations de catholiques rassemblés un peu partout en France sur le parvis des églises pour demander le retour de la messe, la situation est en train de bouger, lentement. L’échéance de la mi-décembre pour la reprise des offices, voire de Noël, avait d’abord été avancée. Il est question désormais, à l’issue des échanges entre le Premier ministre et les représentants des cultes, d’une reprise des messes à partir du 1e décembre. C'est encore insuffisant, mais c'est la preuve que les lignes peuvent bouger pour peu que l’on se donne les moyens de faire entendre sa voix.
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Sens dessus dessous !
Les semaines se suivent et se ressemblent tristement. Jean Castex a pris la parole pour nous annoncer que le second confinement se prolongeait, dans les conditions pitoyables que nous connaissons bien. Les éléments de langage employés par le premier ministre sont plus que révélateurs : il s’agit de ne pas « lâcher la bride », comme si nous étions des chevaux prisonniers d’un mors.
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Trump : vers un nouveau mandat ?
A en croire le concert général des nations et des media autorisés, c’est désormais chose faite, Joe Biden est le 46e président des Etats-Unis. « La défaite confirmée par les résultats », « Game over pour Donald Trump » : la presse rivalise d’ingéniosité pour nous expliquer que c’est fini.
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Les tribulations de la "première démocratie au monde"
A l’heure où nous écrivons ces lignes, le nom du futur président des Etats-Unis n’est pas encore connu, et il ne le sera probablement pas avant plusieurs jours, voire plusieurs semaines. En attendant, celle que les journalistes de gauche aiment à appeler « la première démocratie au monde » connaît des déboires peu reluisants.
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Après Vienne, à qui le tour ?
Après la France, l’Autriche. Après Paris, Vienne. Une terrible attaque terroriste vient de frapper, en plusieurs points, la capitale autrichienne, faisant plusieurs morts et un grand nombre de blessés selon un bilan encore malheureusement provisoire. L’attaque est survenue lors du dernier soir d’insouciance, avant la fermeture des bars et des restaurants qui se préparait pour cause de coronavirus.
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A l'heure de notre mort...
Notre monde tourne à la déraison et se meurt d’avoir voulu chasser la mort. Nous entrons dans une deuxième phase de confinement, avec plus d’incertitudes que jamais. Emmanuel Macron, dans son allocution de mercredi, a justifié les nouvelles restrictions de liberté par un scénario apocalyptique, en expliquant qu’il prenait ces décisions « difficiles » pour éviter de voir se réaliser des projections à plus de 400 000 morts. Mais la réponse ne fait qu’apparaître de manière criante l’impréparation du gouvernement, l’hésitation perpétuelle sur les stratégies à adapter, les incohérences, les contradictions, et son rapport irrationnel à la mort.
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Que diable, pas Biden !
La campagne des présidentielles américaines battant son plein, le candidat démocrate Joe Biden était récemment interrogé sur ce qu'il pensait de la politique étrangère américaine sous l'administration Trump. Je le cite : « Vous voyez bien ce qui se passe, a-t-il déploré, partout, de la Biélorussie à la Pologne en passant par la Hongrie, et la montée des régimes totalitaires dans le monde, et j’en passe, Trump s’accoquine avec tous les voyous de la planète.»