Editorial
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Le temps des corbeaux noirs
Le corbeau, ce vilain oiseau de proie qui plane au-dessus des villes et des villages, avec ses grandes ailes noires et son cri guttural, prêt à fondre sur sa proie pour lui porter le coup fatal ! Ce corbeau n’attire pas la sympathie, reconnaissons-le. Rien ne pouvait donc être plus adapté que le mot « corbeau » pour tous ceux qui, anonymement, veulent faire du mal à autrui
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Maintenir l'ordre... quel ordre ?
Même si la dégradation de la situation ne filtre qu’au compte-gouttes dans la presse officielle, les troubles entre les forces de l’ordre et les populations des banlieues n’en finissent pas de se reproduire. Des vidéos amateurs, des témoignages fusent de partout : de Villeneuve-la-Garenne, bien sûr, l’allumette qui a mis le feu aux poudres, mais aussi de Grigny, d’Evry ou de Rillieux-la-Pape… tout le territoire national est concerné.
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Les religions confinées... et les autres
Le gouvernement nous promet un déconfinement heureux pour le 11 mai, mais la situation des chrétiens est toujours aussi critique, voire n’a jamais été aussi attaquée.
Quelques bien-pensants nous expliquent qu’il n’y a aucun problème, et que la « liberté religieuse » n’a jamais été remise en cause car chacun est libre de croire en qui il veut, du moment que c’est dans son coin.
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Le crime impardonnable d'un directeur catholique
Le monde de l’enseignement catholique parisien est en effervescence à la suite d’une situation totalement inédite : le directeur du prestigieux établissement parisien Saint-Jean de Passy, François-Xavier Clément, et son préfet des terminales, Jean Ducret, ont été mis à pied, « mis en retrait », par le conseil d’administration, sans aucune autre forme de procès, ainsi qu’il a été notifié aux parents et au corps enseignant dans un courrier sibyllin adressé à la sortie du week-end pascal, mardi 14 avril.
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Encore un mois...
Une fois de plus, en cette période de pandémie, Emmanuel Macron s’est donc prêté au jeu du discours présidentiel télévisé. Une fois de plus un discours long, très long, mais qui, globalement, il faut le reconnaître, était d’une facture un peu meilleure que celle de ses interventions précédentes. Le président aura été obligé de reconnaître des fautes, des manquements, y compris de sa propre responsabilité : il faut dire qu’il était difficile de faire autrement ! Pour autant, il ne s’est pas privé de noyer habilement le poisson en incriminant l’imprévisibilité du virus…
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Renaître de nos cendres
Le Triduum Pascal de cette année revêt des accents bien particuliers. Avec la pandémie pour toile de fond, nous voilà étrangement privés du culte et de la possibilité d’avoir recours aux sacrements, comme au temps des persécutions qui ont jalonné la longue histoire de l’Eglise. L’Etat français a organisé la désaffection des églises, a entravé la liberté de culte sous couvert de normes sanitaires, et bien timides et rares ont été les voix qui ont tenté de s’y opposer.
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Sacrements virtuels et zèle numérique
L’un des fruits de la modernité s’appelle la « Nouvelle Evangélisation ». Voilà de nombreuses années que l’on en entend beaucoup parler, sans qu’il soit toujours évident de savoir ce que le terme recouvre. La Nouvelle Evangélisation devait être la mise en œuvre des outils du monde contemporain au service de la foi. On nous en a rebattu les oreilles, mais il aura fallu attendre l’épidémie du coronavirus pour que nombre de paroisses, de communautés, s’en saisissent.
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A la vie, à la mort !
La courbe des décès dus à l’épidémie en France présente chaque jour plus de similitudes avec celle de l’Italie, mais ce n’est pas cela qui inquiète notre ministre de la Santé, Olivier Véran. Le sujet de ses alarmes : « la réduction inquiétante des recours à l’IVG ». « Inquiétante », ce sont ses propres mots. Quelle inquiétude, en effet !
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Crise sanitaire et crise judiciaire
La réforme des retraites avait déjà révélé le haut degré d’exaspération des milieux de la justice. Le virus porte un éclairage nouveau sur l’état de déliquescence de nos instances judiciaires : une machine qui fonctionne de travers, quand elle ne marche tout simplement pas sur la tête.
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Les drôles d'urgences de l'Union Européenne
Les Turcs sont aux portes de l’Europe et menacent tout l’édifice comme en d’autres temps, les Grecs repoussent tant bien que mal l’assaut des migrants, ne pouvant compter que sur le soutien de quelques nations isolées, et l’Europe dans son ensemble, en proie au coronavirus, tombe en déliquescence.