L’ancien chroniqueur religieux au Monde vient de publier son dernier ouvrage La Grande Peur des catholiques de France.
Il s’inquiète de la montée en puissance d’un « catholicisme intransigeant », tel qu’il était qualifié avant le concile et reconnait une sorte de filiation avec le « catholicisme identitaire » qui se développe actuellement. Ceci se fait, regrette t-il amèrement, aux dépens de catholicisme social de sa jeunesse.
Pire, l’élection présidentielle de 2017 a été une sorte de catharsis de ce mouvement avec d’une part le silence de l’épiscopat français sur les consignes de vote pour barrer la route au Front National et d’autre part, selon ses sources, un vote significatif des catholiques pratiquants (4 sur 10) en faveur de Marine Le Pen.
Henri Tincq s’insurge contre le procès fait actuellement aux catholiques de gauche qui ne représentent plus les forces militantes d’autrefois quand dans un même temps les mouvements plus conservateurs ou les communautés charismatiques entrainent de nombreux fidèles et séminaristes dans leur sillage.
Mais en somme, ne juge-t-on pas un arbre à ses fruits ? Le dynamisme de l'Eglise de France, aujourd'hui, n'est-il pas précisément dans ce catholicisme qu'Henri Tincq réprouve de toute son âme ? C'est bien là le drame du journaliste, qui incarne par excellence depuis tant d'années, dans les colonnes du Monde, la parole autorisée sur l'Eglise légale...
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