La Conférence internationale qui s'est tenue au Vatican du 26 au 28 avril dernier sur "l'impact de la science et de la technologie sur la culture et la société" a vu l'intervention sur le thème de la méditation transcendantale de la chanteuse Katy Perry, militante LGBT flirtant avec le satanisme.
On nous dira que c'est l'incarnation parfaite de l'attention toute spéciale que porte le pape François aux marges, sa volonté d'une évangélisation hors des sentiers battus. On nous dira aussi que c'est le Christ lui-même qui n'a pas hésité à partager le repas des publicains, ou de Marie-Madeleine. Certes. Si le pape François s'était contenté de recevoir Katy Perry, comme une brebis perdue (qu'elle est sans conteste), nous n'aurions pu y trouver à redire. Mais ce n'est pas exactement ce qui s'est passé à ladite conférence : Katy Perry n'y était pas comme une brebis perdue, elle n'a pas vidé une jarre de parfum rare aux pieds du pape, dans une démarche de conversion, si l'on file l'analogie. Elle y était pour prendre parole, et pour "prêcher", ce qui n'est pas tout à fait pareil. Si Katy Perry est une convertie, c'est qu'elle a largué le gospel de sa jeunesse pour le bisexualisme, avec notamment l'une de ses chansons "I kissed a girl", à propos de laquelle elle déclare : "Nous avons changé, en conversion, dans les 10 dernières années. Nous avons parcouru un long chemin. La bisexualité n’était pas aussi évoquée à l’époque, ni aucun type de fluidité."
Ses clips regorgent d'allusions satanistes. Elle y piétine avec ardeur les symboles de la foi, représente des pratiques cannibales. N'a-t-elle pas déclaré dans le passé "j'ai vendu mon âme au diable pour réussir" ?
Que du marketing, voyons, nous dira-t-on. Tout cela fait vendre, donc elle en profite, mais c'est innocent, pourquoi voir "le mal" partout ?
Parce qu'on sait bien que la meilleure ruse du diable est de faire croire qu'il n'existe pas.
Katy Perry a été ravie que le pape la reçoive, "homme de grand coeur et d'accueil." Elle n'était d'ailleurs pas la seule dans ce noble aréopage : "Il y avait encore Peter Gabriel, l’un des fondateurs de The Elders, les « sages » ou les « anciens » qui autour de Kofi Annan, Mandela, Mary Robinson marchent de front avec les défenseurs de la culture de mort et des droits LGBT. Mais aussi une autre Kate ; Kate Roberts, première vice-présidente de Population Services International qui se mobilise contre le sida… et pour les contraceptifs de longue durée en Afrique. Et pour l’avortement sûr et légal, présentée comme une exigence urgente de santé publique. Elle s’est exprimée au Vatican pour dire tout l’intérêt de la « philanthropie » au service de la santé, sous une icône de la Vierge à l’Enfant… Il va sans dire qu’en tant qu’hôte de marque, elle n’a pas été contestée, ajoute Jeanne Smits." (Medias-Presse Info)
Tout cela mériterait quelques prières de réparation, mais ce n'était pas au programme de la Conférence.
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