La goujaterie d'Erdogan en image

Source [rtl.fr] La présidente de la Commission européenne n'a pas eu droit à une chaise face au président turc. Une preuve de la faiblesse de la diplomatie européenne selon Olivier Bost.

Une seule image a résumé les faiblesses de la diplomatie européenne. C’est une séquence vidéo de quelques secondes. On y voit Recep Tayyip Erdogan, le président turc, dans son palais présidentiel à Ankara mardi 6 avril. Il y reçoit la présidente de la Commission européenne et le président du Conseil européen.

Trois officiels et seulement deux chaises, pour les deux hommes. Dépitée, la présidente Ursula von Der Leyen montre sa désapprobation et va s’assoir dans un canapé un peu plus loin, ce qui sera baptisé immédiatement par la presse européenne le #SofaGate. Le président du Conseil européen Charles Michel a mis plus de 24 heures à pondre un communiqué pour justifier sa passivité devant ce qui se passait. 

Qu’est-ce que cette scène raconte vraiment ? Une misogynie et un islamisme rampant, que nous n’en avons pas fini avec Erdogan et, plus inquiétant, une nouvelle preuve de la faiblesse de la diplomatie européenne.

Le dirigeant turc a sorti la semaine dernière son pays de l’accord international d’Istanbul contre les violences faites aux femmes. Nous étions prévenus... Aussi décalé que cela puisse paraitre, au moment où Erdogan durcit son régime et la répression, le voyage des deux plus hauts dirigeants des instances européennes devait marquer une forme de réchauffement des relations avec la Turquie.

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