Editorial
Editorial
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Qui se bat pour la messe ?
A la suite d’un week-end de mobilisation, avec des manifestations de catholiques rassemblés un peu partout en France sur le parvis des églises pour demander le retour de la messe, la situation est en train de bouger, lentement. L’échéance de la mi-décembre pour la reprise des offices, voire de Noël, avait d’abord été avancée. Il est question désormais, à l’issue des échanges entre le Premier ministre et les représentants des cultes, d’une reprise des messes à partir du 1e décembre. C'est encore insuffisant, mais c'est la preuve que les lignes peuvent bouger pour peu que l’on se donne les moyens de faire entendre sa voix.
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Sens dessus dessous !
Les semaines se suivent et se ressemblent tristement. Jean Castex a pris la parole pour nous annoncer que le second confinement se prolongeait, dans les conditions pitoyables que nous connaissons bien. Les éléments de langage employés par le premier ministre sont plus que révélateurs : il s’agit de ne pas « lâcher la bride », comme si nous étions des chevaux prisonniers d’un mors.
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Trump : vers un nouveau mandat ?
A en croire le concert général des nations et des media autorisés, c’est désormais chose faite, Joe Biden est le 46e président des Etats-Unis. « La défaite confirmée par les résultats », « Game over pour Donald Trump » : la presse rivalise d’ingéniosité pour nous expliquer que c’est fini.
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Les tribulations de la "première démocratie au monde"
A l’heure où nous écrivons ces lignes, le nom du futur président des Etats-Unis n’est pas encore connu, et il ne le sera probablement pas avant plusieurs jours, voire plusieurs semaines. En attendant, celle que les journalistes de gauche aiment à appeler « la première démocratie au monde » connaît des déboires peu reluisants.
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Après Vienne, à qui le tour ?
Après la France, l’Autriche. Après Paris, Vienne. Une terrible attaque terroriste vient de frapper, en plusieurs points, la capitale autrichienne, faisant plusieurs morts et un grand nombre de blessés selon un bilan encore malheureusement provisoire. L’attaque est survenue lors du dernier soir d’insouciance, avant la fermeture des bars et des restaurants qui se préparait pour cause de coronavirus.
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A l'heure de notre mort...
Notre monde tourne à la déraison et se meurt d’avoir voulu chasser la mort. Nous entrons dans une deuxième phase de confinement, avec plus d’incertitudes que jamais. Emmanuel Macron, dans son allocution de mercredi, a justifié les nouvelles restrictions de liberté par un scénario apocalyptique, en expliquant qu’il prenait ces décisions « difficiles » pour éviter de voir se réaliser des projections à plus de 400 000 morts. Mais la réponse ne fait qu’apparaître de manière criante l’impréparation du gouvernement, l’hésitation perpétuelle sur les stratégies à adapter, les incohérences, les contradictions, et son rapport irrationnel à la mort.
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Que diable, pas Biden !
La campagne des présidentielles américaines battant son plein, le candidat démocrate Joe Biden était récemment interrogé sur ce qu'il pensait de la politique étrangère américaine sous l'administration Trump. Je le cite : « Vous voyez bien ce qui se passe, a-t-il déploré, partout, de la Biélorussie à la Pologne en passant par la Hongrie, et la montée des régimes totalitaires dans le monde, et j’en passe, Trump s’accoquine avec tous les voyous de la planète.»
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La faillibilité du pape en question
Quelques jours après la parution de l’encyclique Fratelli tutti, le trouble s’empare à nouveau de l’Eglise catholique à la suite de la sortie d’un documentaire intitulé Francesco, du réalisateur Evgeny Afineevsky, présenté mercredi 21 octobre à la Fête du cinéma à Rome. Au cours du documentaire, le pape François y tient des propos polémiques qui tournent depuis en boucle dans la presse généraliste comme dans la presse catholique.
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Les porteurs de valise sont de retour
Depuis quelques jours, l’horrible assassinat par décapitation du professeur de Conflans-Sainte-Honorine, Samuel Paty, est sur toutes les lèvres. Ce n’est malheureusement pas la première fois que la France est ainsi frappée, mais la violence du geste et du symbole – la tête coupée, celle d’un professeur d’histoire – risque de marquer les esprits fortement… avant l’oubli et l’abandon.
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Sauvons Paris, au nom du Sacré-Coeur !
Mieux vaut tard que jamais : 150 ans après sa construction, la basilique du Sacré-Cœur de Montmartre va être classée monument historique. Nous imaginions sans doute qu’elle l’était depuis longtemps : que nenni !