Editorial
Editorial
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Allons-nous élire le diable ?
Les Français vont élire dans deux jours leur prochain président de la République. Or, ce que l’on peut entendre couramment actuellement, c’est que le candidat favori des sondages, à savoir Emmanuel Macron, est tout simplement diabolique… L’expression employée est objectivement effrayante : est-elle appropriée ? Hélas, il n’est pas difficile de démontrer qu’elle ne semble pas erronée. En voici quelques raisons :
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Comment en est-on arrivé là ?
La question répétitive que tant de monde se pose, à juste titre, est la suivante : comment et pourquoi la France s’effondre-t-elle à ce point et à cette vitesse ? Une cause est rarement évoquée, mais semble déterminante : il s’agit de l’action résolue du général de Gaulle quant à la réforme du système éducatif français. Or, que l’on soit gaulliste ou non, l’analyse sérieuse de la réalité historique tend à démontrer que de Gaulle fut effectivement à l’origine de son écroulement.
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Le catholicisme en folie
Le Père Michel Viot nous expliquait hier, dans nos colonnes, l’invraisemblable censure qu’il vient de subir de la part de Radio Notre Dame : nous reprenons ci-dessous son analyse, extrêmement préoccupante. Car au moment d’un vote décisif pour la France, les évêques publiaient récemment un document électoral ressemblant comme deux gouttes d’eau à une motion radicale-socialiste du XIXème siècle, dont la finalité évidente est de déclencher un vote Macron, et Radio Notre Dame coupait le micro au Père Viot pour cause de souverainisme déplacé, quand le père Gaël Giraud, jésuite, appelait tout simplement, avant le premier tour des présidentielles, à voter Mélenchon. Décidément, on ne se refuse rien, chez les « dirigeants catholiques » ! Comment ne pas admirer profondément, et remercier du fond du cœur, les si minoritaires évêques et prêtres qui, contre les vents mauvais d’un progressisme mortifère et à maints égards diabolique, veulent tout simplement sauver la France, et le catholicisme en même temps ?
François Billot de Lochner
Retrouver l'édito du Père Viot :
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Une sombre histoire de censure catholique
Je souhaite tout d’abord dire tout le bien que je pense de Radio Notre Dame et de l’émission « un prêtre vous répond ». Elle offre en effet une possibilité d’évangélisation à travers un échange qui reste discret. On ne peut jamais éviter dans ce genre radiophonique des interventions quelquefois étranges, mais elles sont le reflet de notre monde, et l’on doit prendre le risque de les accepter. Elles furent rares pour moi et j’eus surtout la grâce de recevoir des consultations exégétiques et pastorales. J’ai eu aussi le privilège d’avoir quelques fidèles habitués. Sans prétendre à l’infaillibilité, je leur ai toujours parlé avec vérité et sincérité. Voici ce qu’a invoqué Monsieur Alain Baron , responsable de l’émission pour me signifier le vendredi 8 avril par téléphone , à 10 h 25, que je ne devais pas venir le dimanche suivant, 10 avril, jour des Rameaux.
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Les Républicains l’ont tant cherché !
Vous souvenez-vous de la chanson tendrement mélancolique du regretté Georges Brassens : pauvre Martin, pauvre misère ! Nous pouvons maintenant fredonner : pauvres LR, pauvre misère ! Avec joie ?
Faut-il, peu chrétiennement, se réjouir de cette misère ? Oui, sans doute…et le pape François va me taper sur les doigts. Tant pis, assumons, en reprenant les choses dans le bon ordre.
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Une petite musique lassante
Au moment où s’approche l’heure fatidique du premier tour des présidentielles, la droite dite modérée fait à nouveau entendre sa petite musique, comme elle le fait depuis des dizaines d’années, pour expliquer la façon dont il faut voter.
Les mots employés sont toujours les mêmes : il faut être prudent… dans la vie il n’y a pas que l’élection présidentielle…il y a toujours du bien dans ce que font les hommes politiques…le bilan de leur action doit mettre en avant les bonnes choses…il ne faut pas se focaliser sur le mal qui a été fait…qui n’est peut-être pas aussi important que cela etc. etc. etc.
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Les « électeurs catho » à la dérive ?
Il est habituel de dire qu’au premier tour d’une élection présidentielle, l’on vote pour ses convictions, et qu’au second tour, l’on vote pour celui qui semble être le meilleur des deux candidats. Ainsi, il est tout à fait possible de connaître les convictions réelles de groupes d’électeurs, grâce au premier tour.
Intéressons-nous à un groupe particulier, celui des « électeurs catho ». A priori, le monde catholique doit voter exclusivement pour le ou les candidats censés le défendre le mieux. Il nous faut malheureusement déchanter !
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Quelle union, pour quelle force ?
Nous le savons tous, l’union fait la force ! Et donc, symétriquement, la désunion fait la faiblesse ! À quelques jours du premier tour de l’élection présidentielle, le bloc souverainiste repose sur deux piliers : le pilier Éric et le pilier Marine. Autour de ces piliers gravitent des hommes politiques fort respectables, qu’il s’agisse, par exemple, d’Asselineau ou de Dupont-Aignan, lui-même soutenu par le très courageux Florian Philippot.
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La notation des candidats !
Chers amis,
Nous arrivons au terme de notre parcours Spécial élection : voici donc le septième et dernier épisode ! Il s’agit, aujourd’hui, de vous proposer les conclusions de l’important travail réalisé par nos équipes, concernant la notation des programmes des principaux candidats à l’élection présidentielle, que vous trouverez EN CLIQUANT ICI
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Spécial élection : analyse du père Viot
Chers amis,
Voici le sixième épisode de notre dossier Spécial élection , consacré aujourd’hui à une analyse politique décapante réalisée par le père Michel Viot.