Source [Marianne] : L’électrification suppose de lourds investissements, pour transformer à la fois la production d’énergie et son utilisation. Leur ampleur exacte dépendra de progrès technologiques encore incertains.
Vivons-nous un basculement historique ? Les prix des hydrocarbures se sont envolés ces derniers mois, d’abord dans le sillage de la reprise post-Covid, puis à la suite de l’invasion de l’Ukraine. Le coût du gaz promet de rester durablement élevé, puisque l’arrêt des livraisons russes contraint l’Europe à acheter du combustible liquéfié transporté par bateau, plus onéreux que celui qui est acheminé par gazoduc. Quant au pétrole, son cours dépendra notamment des choix stratégiques des pays producteurs. Si cette flambée se confirmait dans la durée, il s’agirait d’une inflexion majeure : depuis quarante ans, le coût des hydrocarbures est au contraire globalement stable, malgré les embardées régulières des cours du pétrole. « Les prix des énergies fossiles sont volatils […], mais, une fois ajustés selon l’inflation, ils sont très similaires à ce qu’ils étaient il y a cent quarante ans », constate même une équipe de chercheurs de l’université d’Oxford dans une étude publiée en septembre.
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