Source [Marianne] : Chacun a joué sa partition jusqu’au bout, et le résultat attendu est tombé après 20 heures ce mercredi 4 décembre : Michel Barnier est censuré par l’Assemblée nationale, une première depuis 1962.
Est-ce la fin d’un homme, ou celle d’un régime ? Une atmosphère sépulcrale flottait sur le Palais-Bourbon, ce mercredi 4 décembre, alors que le gouvernement de Michel Barnier vivait ses dernières heures d’existence. L’issue semblait inéluctable, après que les oppositions pour une fois coalisées, du Rassemblement national à la France insoumise, avaient promis de faire chuter l’exécutif en début de semaine.
Pas de surprise de dernière minute : par 331 voix, les députés ont voté la censure du gouvernement. Michel Barnier devient le Premier ministre le plus éphémère de la Ve République. Il est surtout le deuxième à être congédié par l’Assemblée sous la Ve, après Georges Pompidou en 1962. Mais cette fois-ci, aucune dissolution de la chambre basse ne viendra replacer le Savoyard aux manettes. L’ancien négociateur en chef de l’Union européenne était au contraire l’homme qui venait après le chaos. Force est de constater qu’il a échoué à y mettre fin.
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