Source [Le Salon Beige] C’est un article surréaliste du Monde, concernant des parents gauchistes, qui constatent avec stupéfaction que leur adolescent est de droite.
Geoffroy a toujours voté PS avec un détour « républicain » par Chirac au second tour de l’élection présidentielle de 2002 et un crochet de la même eau vers Macron en 2017. Une vie de gauche, sage mais déterminée. Et la pratique d’un dialogue familial apaisé, à base d’ouverture et de consensus.
Le virage Seux de son fils Quentin, il ne l’a pas vu venir. Son épouse, Maryse, 43 ans, enseignante, non plus. Quoique… « Depuis quelques mois, il rentre ses tee-shirts dans son pantalon et prend une douche par jour. Pour Noël, il a voulu un pull rose, Lacoste ou Ralph Lauren. Au début, on a cru qu’il était amoureux. Maintenant, on sait qu’il était en train de changer de camp », glisse-t-elle.
Vous le saurez : les gauchistes ne prennent pas de douche et ne savent pas s’habiller… !
Pour rassurer (ou non) les parents, Le Monde indique que cette maladie est très répandue chez les jeunes :
Que ces parents drôlement inquiets soient rassurés, leur cas n’est pas isolé. Fin 2015, une enquête d’opinion du cabinet d’études et de conseil Elabe pour le site d’information Atlantico, très commentée, le montrait déjà. A la question : « Vous, personnellement, diriez-vous que vous vous situez… ? », 35 % des 18-24 ans répondaient « à droite » et 17 % « à gauche ».
Il faut dire que le monde laissé par les soixante-huitards ne fait pas rêver les jeunes :
A 17 ans, Didier n’en finit pas de maugréer. Son courroux est esthétique. « La modernité pour la modernité, ça m’épuise », proclame-t-il. C’est un conservateur. « J’en veux à mes parents de s’être installés en banlieue Est par “conviction citoyenne”. Nous vivons cernés de bâtiments récents tous plus hideux les uns que les autres, sans histoire. La laideur a gagné et les gens se sentent relégués. Le plus triste, c’est que Paris succombe à son tour. »
Son cauchemar : le quartier Clichy-Batignolles, aux confins du 17e arrondissement, où « on a concentré tous les lieux communs de l’urbanisme contemporain et de l’architecture actuelle – panneaux photovoltaïques, rampe de skate et, [il] imagine, de nombreux potagers urbains. Un pur musée des vanités et des frustrations du siècle ». C’est au pied d’un autre musée, le Louvre, qu’il respire, retrouve ses marques. « Ça, c’est beau ! »
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