La transidentité « est devenue une mode », estiment les militantes Dora Moutot et Marguerite Stern

Source [Valeurs actuelles] : Les deux activistes féministes viennent de lancer la plateforme en ligne « Femelliste » afin de « porter les voix des femmes qui n'osent pas s'opposer au transgenrisme dans le débat public ». Elles jugent « l’idéologie transgenre » dangereuse pour les jeunes.

Elles font partie des féministes qui remettent en cause la théorie du genre. Dora Moutot, ancienne rédactrice en chef de Konbini et fondatrice du compte Instagram « T’as joui ? », et Marguerite Stern, militante à l’origine des collages contre les « féminicides », viennent de lancer « Femelliste ». Une plateforme en ligne, dont le but est de « porter les voix des femmes qui n’osent pas s’opposer au transgenrisme dans le débat public », décrivent-elles dans un entretien accordé au Figaro, vendredi 13 janvier.

 

Selon elles, dans les cours d’école, « l’idéologie transgenre » et la « dysphonie de genre » se sont répandues à toute vitesse, au point de constituer un vrai danger pour la jeunesse. « Lorsqu’on se présente à un groupe d’amis, il faut parfois donner les pronoms avec lesquels on se définit [comme le fameux « iel », N.D.L.R.]. C’est devenu une mode, comme la Tecktonik fut un temps », assure Marguerite Stern. « Cette idée de se définir soi-même, d’être au-dessus de la nature, va plaire aussi à beaucoup de personnes qui n’ont pas nécessairement de dysphonie de genre, mais qui trouvent simplement le concept ‘cool’ », ajoute Dora Moutot.

Qualifiées de « fachos »

Pour leur discours à rebours de celui de nombreuses militantes féministes, les deux femmes sont souvent critiquées. Jusqu’à être mis au ban par certains médias. « Malheureusement, aujourd’hui, une partie de la presse dite de gauche se contente de parler de nous en nous qualifiant de militantes d’extrême droite, de ‘fachos’. Nous n’avons aucune tribune dans ces médias, on ne nous laisse pas la possibilité de nous exprimer », déplore Dora Moutot auprès du quotidien.

De son côté, Marguerite Stern avoue même ne plus se reconnaître dans « une certaine gauche qui a abandonné le vivre ensemble » ou encore le principe de laïcité : « En France, le débat public s’est crispé, fragmenté. Le débat est d’autant plus difficile quand il touche aux questions d’identité. D’où les difficultés à parler de la question trans. La gauche en est en grande partie responsable ».

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