Hommage aux 13 militaires français morts au combat, mais…

Source [Riposte Laïque] C’est une terrible tragédie qui vient de frapper nos armées, avec la mort de 13 militaires de l’opération Barkhane au Mali. Un très lourd bilan.

Nos pensées vont d’abord aux familles et à tous ces soldats, hommes et femmes, qui assurent quotidiennement notre protection, en combattant le terrorisme au Sahel dans des conditions très difficiles.

Tous méritent notre reconnaissance et notre soutien. Ils sont le dernier rempart contre la barbarie islamiste et la sauvagerie des jihadistes, qui rêvent d’instaurer un califat sur toute l’Afrique subsaharienne.

C’est au cours d’une opération de soutien à un commando traquant des jihadistes au sud-est du Mali, que deux hélicoptères volant à très basse altitude sont entrés en collision hier soir. Nous ne savons rien des circonstances de cet accident et seule l’enquête en cours nous dira ce qu’il en est. Vent de sable, défaillance matérielle, erreur humaine ?

Mais quelles que soient les causes, n’oublions pas que le métier des armes reste le plus exigeant des engagements qui soit, et que ces treize militaires sont morts avant tout pour la France. Des héros.

L’hélicoptère de combat Tigre et l’hélicoptère de transport de troupes Cougar appartenaient au 5e régiment d’hélicoptères de combat de Pau. À bord, 6 officiers, 6 sous-officiers et un caporal-chef, qui ont tous péri dans le crash des deux appareils.

Depuis le déclenchement de l’opération Serval en 2013, devenue ensuite l’opération Barkhane, ce sont 4 500 de nos soldats qui combattent au Sahel, couvrant un territoire aussi vaste que l’Europe. Mauritanie, Mali, Niger, Tchad et Burkina Faso sont les cinq principaux pays soumis à la menace jihadiste.

Mais dans cette guerre appelée à durer, nos soldats sont bien seuls. La France est le seul pays européen à engager des troupes de combat au Sahel, quelques pays se contentant d’une aide logistique.

Dans la guerre contre le terrorisme, l’Europe est aux abonnés absents. Et la puissante Allemagne, toujours aussi  égoïste, qui nous donne sans cesse des leçons de gestion économique, se garde bien d’envoyer ses soldats soutenir les nôtres. Le prix du sang, ce sont nos soldats et eux seuls qui le paient.

Et cette Allemagne orgueilleuse ose nous envier notre siège permanent au Conseil de sécurité de l’Onu ! Qu’est-ce qu’elle en ferait ?

Qu’on ne nous bassine pas avec l’Union européenne qui nous rend soi-disant plus forts face aux défis de ce monde. Qu’on arrête avec l’utopie d’une Europe de la défense. Tout cela n’est que du vent. Car au premier coup de canon, c’est une envolée de moineaux. Les seuls qui se battent et qui meurent, ce sont les soldats français.

41 d’entre eux sont tombés au Sahel depuis 2013.

L’Europe ne sait que dire aux Français, « Armons-nous et partez ! » Qu’avons-nous à gagner de cette Europe incapable de nous soutenir dans la guerre contre le terrorisme ?

Cessons de nous leurrer et reprenons notre destin en mains. Il n’y a rien à attendre de nos « amis » allemands et de cette Europe qui reste un nain politique.

Notre salut, c’est le Frexit !