Ukraine : preuves de l’entière responsabilité des USA

Source [La Riposte Laïque] : L’Occident met en avant la propagande de la Russie envers ses citoyens, mais ce que l’on vit en Occident relève d’une propagande tout aussi intense et de plus mensongère ! L’agresseur apparent de l’Ukraine est la Russie depuis le 24 février 2022, mais l’agresseur véritable de la Russie est l’Amérique qui, depuis la chute du Mur de Berlin en 1989 et le célèbre ouvrage « Le grand échiquier » de Brzezinski en 1991, n’a toujours eu qu’un seul et unique but : mettre à bas la Russie, la dépecer en trois, tout en lui faisant perdre la stratégique Ukraine, russe depuis la fondation de la « Rus de Kiev » en 882.

Les seize preuves de l’entière responsabilité de l’Amérique pour la guerre en Ukraine :

1) L’expansion sans fin de l’OTAN à l’Est
Poutine est le témoin vivant de quatre vagues successives d’élargissement de l’OTAN à l’Est. En mars 1999, les premières adhésions à l’OTAN d’anciens pays du Pacte de Varsovie : République tchèque, Hongrie et Pologne ; en 2004 les trois pays baltes, la Bulgarie, la Roumanie, la Slovaquie et la Slovénie ; en 2009 l’Albanie et la Croatie ; en 2017, le Monténégro et en 2020 la Macédoine du Nord.
Les États-Unis rejettent également de leur côté, au nom de la doctrine Monroe, depuis le XIXe siècle, toute idée d’une alliance militaire hostile sur le continent américain ou d’une présence militaire hostile dans leur étranger proche.

2) Les engagements pris par les Européens et les Américains envers la Russie, lors de la réunification de l’Allemagne et de la chute de l’URSS, n’ont pas été respectés
Le 9 février 1990, selon le procès-verbal de la rencontre, le secrétaire d’État américain James Baker auprès de George Bush dit à Gorbatchev : « Nous comprenons que pour l’URSS et les pays européens, il est important d’avoir des garanties que la présence militaire de l’OTAN ne se déplacera pas d’un pouce en direction de l’Est ». Le lendemain, selon des archives russes, le chancelier Kohl dit à Gorbatchev : « Nous estimons que l’OTAN ne doit pas étendre sa sphère d’influence ».

3) La politique d’agression de la Russie par l’Amérique a été écrite noir sur blanc, dès 1997, par Zbignew Brzezinski dans Le grand échiquier !
L’ours russe, poussé dans les cordes par l’Amérique et l’expansion à l’Est de l’OTAN, ne peut pas se permettre de perdre stratégiquement, économiquement, démographiquement, linguistiquement et historiquement l’Ukraine. Plus qu’une guerre de la Russie contre l’Ukraine, c’est une guerre défensive et préventive de la Russie, alliée par nécessité avec la Chine, contre l’Amérique !
Zbignew Brzezinski écrivait noir sur blanc, dès 1997, dans  Le grand échiquier  : « L’Amérique doit absolument s’emparer de l’Ukraine, parce que l’Ukraine est le pivot de la puissance russe en Europe. Une fois l’Ukraine séparée de la Russie, la Russie n’est plus une menace ».

4) Poutine a toujours voulu la paix, mais a été obligé d’intervenir car, depuis le 16 février 2022, les Ukrainiens, poussés par l’Amérique, préparaient un massacre des Russes ukrainiens, afin de conquérir entièrement le Donbass
14 000 séparatistes russes ont déjà été tués dans le Donbass depuis 2014 et un nouveau massacre était sur le point de se produire avec l’offensive des Ukrainiens extrémistes endoctrinés, tels les militaires nazis du régiment Azov, descendants directs du régiment SS Galicia en 1943.

5) Suite aux intrigues en coulisses de l’Amérique, les accords de Minsk I (5 septembre 2014) et Minsk II (12 février 2015) n’ont pas été respectés par les Ukrainiens. La France et l’Allemagne, garants des accords, mais sous influence américaine, sont devenues subitement très passives.
Le coup d’État de Maïdan a été organisé en 2014 par la CIA pour écarter un dirigeant pro-russe démocratiquement élu en Ukraine. L’Amérique, qui conseillait les Ukrainiens, ne les a pas incités à respecter les accords de fédéralisation de l’Ukraine et de l’utilisation de la langue russe car elle a toujours poussé à l’affrontement et à la guerre.

6) Les États-Unis et l’OTAN ont bafoué leur propre principe, comme quoi un pays (l’Ukraine) ne peut pas améliorer sa sécurité aux dépens d’un autre pays (la Russie)
Les États-Unis et l’OTAN ont signé des traités en 1999 à Istanbul et en 2010 à Astana indiquant qu’au nom du principe de « l’indivisibilité de la sécurité » qu’ils ne peuvent améliorer leur sécurité au détriment d’autres pays. Or l’Ukraine, depuis 2014, a accru des capacités militaires hostiles à la Russie, suite aux fournitures de matériel et à la formation des militaires ukrainiens par les pays de l’OTAN. L’installation de missiles par l’Amérique en Ukraine nous ramènerait à la crise des missiles à Cuba en 1962.

7) Une loi ukrainienne adoptée en mars 2021 pour reconquérir la Crimée par la force.
Volodomyr Zelensky a fait adopter en mars 2021 une loi qui stipulait la nécessité pour l’Ukraine, alors que la Crimée, historiquement, ethniquement et linguistiquement, n’a jamais été ukrainienne, de reconquérir la Crimée par la force.
La Crimée russe a été donnée en cadeau en 1954 par Khrouchtchev à une Ukraine purement administrative dans le cadre de l’URSS, pour fêter le tricentenaire du soulèvement des cosaques zaporogues en 1654 qui ont demandé l’aide et la protection de la Russie, afin de pouvoir se débarrasser et vaincre les Polonais !

8) Un accord de partenariat stratégique et militaire entre les États-Unis et l’Ukraine a été signé le 10 novembre 2021
Cet accord qui scellait une alliance entre les deux pays était dirigé contre la Russie et promettait à l’Ukraine l’entrée dans l’OTAN. C’est la goutte d’eau qui a fait déborder le vase ! L’homme d’État Poutine a été convaincu que la Russie devrait immédiatement attaquer avant que l’adversaire se renforce encore, soit de plus en plus fort et menaçant, voire capable de reprendre effectivement la très stratégique Crimée qui a été peuplée de Russes, dès la conquête de la Crimée en 1783 par Catherine II aux dépens de l’empire ottoman

 

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