Variole du singe : une nouvelle pièce dans le jukebox

Source [Novopress] : À en croire les articles récents de la presse mainstream, le nouveau danger qui menace la vie des Français, c’est la variole du singe (ou monkeypox). Après l’hystérie autour du Covid-19, c’est au tour de cette variole venue du Nigéria de prendre la vedette. Alors que la maladie n’a fait qu’un seul mort (dans son pays d’origine, qui plus est), sa couverture médiatique semble disproportionnée.

Bref rappel historique

Le 7 mai dernier, un individu revenant du Nigéria constituait le premier cas de personne infectée par la variole du singe sur le sol européen. La maladie, qui existe depuis les années 70, apparue dans le bassin du Congo, se transmet essentiellement au sein des communautés d’hommes homosexuels. Pourtant, cela n’a pas empêché la presse de présenter cette maladie comme un danger existentiel qui toucherait tous les individus de façon égale. Et ce, alors même que la Haute Autorité de santé recommande la vaccination préventive pour les homosexuels multipartenaires[1] et que le Center for Disease Control (CDC) rappelle que le risque de contagion est « très faible ».

Ce procédé n’est pas nouveau : c’était déjà la même chose avec le SIDA. Dès le début des années 80, il était évident pour les spécialistes que le VIH touchait les homosexuels bien plus que n’importe quelle autre population. Pourtant, une véritable campagne de terreur médiatique a été mise en place auprès des jeunes générations. La panique du SIDA a sévi jusqu’au début des années 2000, pour se calmer ensuite. Tous ceux qui sont allés au collège au cours de la période 1986-2005 s’en souviennent.

À cette liste des paniques sanitaires, rajoutons la pandémie de grippe H1N1 de 2009. Un battage médiatique délirant s’était cristallisé autour de ce nouveau danger mondial. Alors que le taux de mortalité de la grippe A était inférieure à celui de la grippe saisonnière, une campagne de vaccination non-obligatoire fut mise en place par la ministre de la Santé de l’époque, Roselyne Bachelot. Celle-ci fut d’ailleurs un échec retentissant.

Bien entendu, la pandémie de Covid-19 a été le clou du spectacle en matière de terreur sanitaire. Inutile de revenir dessus.

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