Mayotte : Le responsable LFI local appelle à durcir l’opération Wuambushu

Source [Fdesouche] : Si c’est pour les relâcher après Wuambushu je ne suis pas d’accord » et de continuer « est-ce qu’on va fermer les frontières ? Si les Kwassas reviennent, où est l’intérêt de Wuambushu ? ».

« Je ne peux pas me prononcer pour ou contre » l’opération militaire « Wuambushu » a affirmé, Mikidadi Abdullah, représentant de la France Insoumise à Mayotte, le 21 avril dernier. Ce refus de prendre position et de dénoncer l’opération militaire qui se déploie en ce moment sur l’île était en soit scandaleux. Pourtant, le porte-parole insoumis est allé bien plus loin encore en affirmant : « s’il s’agit d’arrêter les voyous, je dis bravo. Mais je rappelle que nous avons une surpopulation carcérale. Alors si c’est pour les relâcher après Wuambushu je ne suis pas d’accord » et de continuer « est-ce qu’on va fermer les frontières ? Si les Kwassas reviennent, où est l’intérêt de Wuambushu ? ».

Une prise de position qui appelle clairement à durcir la répression menée à l’encontre des migrants à Mayotte, et à relayer la criminalisation de la jeunesse immigrée de l’île. Alors qu’il affirme ne pas savoir ce qu’est « Wuambushu », le député appelle en définitive à ce que l’opération militaire en cours soit réellement exécutée et effective, appelant même Darmanin à aller plus loin et à fermer les frontières.

Le porte-parole LFI de Mayotte s’aligne avec les positions ultra-réactionnaires

A travers cette position, le porte-parole de LFI à Mayotte ne fait ni plus ni moins que s’aligner avec les discours xénophobes et sécuritaires qui pullulent dans la classe politique locale mahoraise, relayés par la droite et l’extrême droite hexagonale. En effet, cette opération lancée par Darmanin et le gouvernement prévoit l’expulsion de milliers d’immigrés ainsi que la destruction de l’habitat informel de l’île où vivent de nombreux immigrés et Mahorais.

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