Malgré les gesticulations franco-européennes, la dédollarisation se précise

Source [Contrepoints] : La Chine n’a plus du tout le même regard vis-à-vis de l’Europe et de la France que celui qu’elle pouvait avoir il y a encore un ou deux ans.

Tout le monde n’a pas forcément le cœur joyeux, à commencer sans doute par l’actuel chef de l’exécutif français qui est rentré de Chine où il est quasi-officiellement passé pour une carpette.

Certains (chafouins) pourraient y trouver un motif de réjouissance, tant le locataire de l’Élysée est trop souvent bouffi d’une importance qu’il est bien trop généreux à s’accorder lui-même ; ce rappel de la réalité pourrait être salutaire à mesure que la popularité du chef de l’État continue de rétrécir comme un pull mohair lavé à 90°.

Néanmoins, chacun appréciera comme il l’entend la façon dont il fut accueilli dans l’Empire du Milieu, mais aucun ne pourra dire en toute bonne foi que ce fut en grandes pompes chaleureuses. Ce fut froid, peu solennel et de nombreuses images – sans surprise assez peu véhiculées par les médias français – ont assez clairement envoyé le message peu ambigu que le président français n’était pas le bienvenu en Chine, à tel point que même la presse de révérence est forcée d’admettre un échec diplomatique.

Ce fut un échec diplomatique pour la France doublé d’un échec diplomatique pour l’Europe, Macron ayant jugé bon d’être accompagné par la présidente de la Commission européenne. Tentant encore une fois d’avancer la thèse ridicule d’une unité européenne sur la scène internationale, il a donc paradé avec Von der Leyen qui est apparue comme une poule avec un couteau au milieu des deux dirigeants (et qui a du reste subi un traitement diplomatique a minima).

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