JO 2024 à Paris : sécurité, budget, transports… cinq raisons de s'inquiéter

Source [Marianne] : Alors que l'inflation menace de faire grimper le budget et que des doutes sérieux sont apparus sur la sécurité de l'événement, Emmanuel Macron a sonné le tocsin en réunissant les ministres et les autorités concernées par l'organisation des JO en 2024. Ceux-ci pourraient aussi tourner vinaigre si les transports sont saturés ou encore si la délégation tricolore tombe en panne de médailles.

À tout juste deux ans de l'ouverture des Jeux Olympiques de 2024, c'est l'effervescence en coulisses. Alors que les sources d'inquiétudes se multiplient, Emmanuel Macron a réuni, ce lundi 25 juillet, un « conseil olympique et paralympique » réunissant une dizaine de ministres, les préfets de police de Paris et de région Île-de-France et des membres du comité d'organisation des JO. Une « réunion de chantier », selon les mots de l'Élysée, pour évacuer les doutes sur la réussite des JO, qui commencent à s'accumuler.

Les Jeux de Paris doivent marquer un tournant vers plus de sobriété budgétaire, après les dérapages des Jeux de Londres (11 milliards d'euros au lieu des 4,8 milliards prévus) ou de ceux de Rio (16,5 milliards d'euros au lieu de 9 milliards). La France en a fait un argument de poids pour sa candidature et a choisi de limiter le nombre de constructions pour utiliser principalement des équipements existants ou temporaires.

Mais le projet prévoit déjà un budget plus important que prévu. Quand les organisateurs tablaient initialement sur 6,2 milliards d'euros, il faudra au moins 7,3 milliards d'euros, décomposés en deux parties. Il y a d'abord les 3,9 milliards du Comité d'organisation des Jeux Olympiques (Cojo) qui correspondent à l'organisation de l'événement en lui-même. Son financement doit être à 97 % privé. Les membres du Cojo s'activent en ce moment pour convaincre de nouveaux sponsors. L'autre partie du budget est composée de 3,4 milliards d'euros, dont 1,5 milliard de deniers publics, à la disposition de la Solideo (Société de livraison des ouvrages olympiques), qui doit assurer la livraison de 64 ouvrages, dont le village olympique.

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