Source [Marianne] : Le nouvel homme fort de la Syrie, Abou Mohammed al-Joulani, provoque un certain enthousiasme en Occident. Pourtant, si le tombeur de Bachar al-Assad ne fait plus dans le djihad international, il reste toujours un islamiste radical adepte de la charia.
L’Histoire réserve encore son lot de surprise. Après plus de vingt ans à s’accrocher au pouvoir, il n’a fallu que 11 jours d'offensive pour que « le Boucher de Damas » – surnom donné par les opposants à Bachar al-Assad – quitte précipitamment la Syrie. Une fuite mettant fin de facto au régime dictatorial dont il avait hérité de son père, Hafez al-Assad.
Le choix de réprimer par les armes et la torture les aspirations libérales et démocratiques de son peuple en 2011, en pleins printemps arabes, avait conduit au déclenchement de la guerre civile syrienne. Profitant de ce chaos sanglant, Abou Bakr al-Baghdadi, à la tête de l'État islamique en Irak et au Levant, avait proclamé le « Califat » imposant la terreur aux Syriens sous son joug et lâchant ses terroristes sur l’Occident. Faut-il pour autant signer un blanc-seing aux « libérateurs » du groupe Hayat Tahrir al-Cham (HTC) ?
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