Hollande, Valls et Cazeneuve devant les juges ?

Source [La Riposte Laïque] : Bon, pour moi, cette mascarade qu’est le procès des attentats de Paris est quasi terminée. J’y retournerai peut-être fin juin pour écouter les réquisitions et les peines prononcées, mais pendant 9 mois, j’ai donné presque chaque jour. Tout ça pour rien ! Donc c’est bon maintenant, il faut que je me tourne vers d’autres échéances et non des moindres. Attaquer un ex-président de la République, un ex-Premier ministre,un ex-ministre de l’Intérieur et un ex-ministre des Armées. Bien entendu, j’aimerais les entraîner derrière les barreaux pour haute trahison, non-assistance à personne en danger et complicité d’actes terroristes. Mais je ne suis pas fou. Je sais que dans ce pays, la justice est rendue « selon que vous êtes puissant ou misérable ». En plus, tant que ce sera l’exécutif qui nommera les magistrats – et selon le vieil adage les loups ne se mangent pas entre eux – je sais pertinemment que je me ferai ramasser devant les tribunaux. Mais qu’importe, mon but est ailleurs : personne n’ose attaquer ces pourris incompétents, sauf moi. Alors même si je me fais éconduire auprès des tribunaux, pour le coup, les autres pourris que sont les médias seront bien obligés d’en parler, et peut-être suis-je assez naïf pour croire que les Français prendront conscience de ce qui s’est réellement passé, et réfléchiront avant d’élire des baltringues qui laissent des monstres tuer leurs enfants !

Alors oui, j’ai du temps à perdre, étant à la retraite, et comme je suis têtu j’irai jusqu’à mon dernier bouton de culotte pour faire payer ces salopards. Quand vous voyez que dans un autre procès, un poivrot inculpé dans l’affaire du sang contaminé se retrouve lavé de tous soupçons et dirige le Conseil Constitutionnel, vous savez, cette assemblée qui nomme le président de la République et qui vous a imposé l’inutile passe vaccinal, il y a de quoi être révolté !

Dans l’affaire des attentats de Paris, la lenteur de la justice est mon alliée, car le temps passant, les gens qui sont intervenus dans le Bataclan, petit à petit, seront mis à la retraite. Et comme aussi bien dans la police que dans la gendarmerie et l’armée, les droits de réserve n’existeront plus, les langues vont se délier, car ces gens sont des hommes d’honneur. Je n’ai aucun doute, ils finiront par parler. D’ores et déjà j’ai recueilli le témoignage  d’un primo-intervenant qui m’a assuré que des exactions avaient bien été commises, prouvant que lors de mon audition, le président Periès, qui m’avait alors apostrophé alors que je lui signalais qu’il y avait bien eu des exactions, a menti ! « Je vous dis qu’il n’y a pas eu d’exaction ». Monsieur le Président, lui répondis-je, j’ai le témoignage d’un papa qui, lorsqu’il est allé reconnaître le corps de son fils, celui-ci n’avait plus d’yeux dans les orbites… Vous savez ce que cela fait, un tir de kalachnikov dans la tête ? Non, Monsieur le Président, je ne suis pas expert en balistique comme vous, mais enlever les deux yeux sans toucher d’autres parties de la tête, le tout avec une seule balle… »

Alors il aura fallu que je bataille pour que mon avocat puisse plaider à peu près normalement. Il n’a pas dit exactement ce que j’aurais aimé qu’il dise. En tous cas j’aurais apprécié qu’il insiste sur le fait que ce procès est passé complètement à côté de son objectif principal, qui était de faire la lumière, toute la lumière, sur les attentats les plus meurtriers depuis la Seconde Guerre mondiale. Force est de constater qu’ils sont passés complètement à côté de leur véritable sujet.

Certains s’en contenteront sûrement. Je pense à Antoine Leiris avec son « vous n’aurez pas ma haine » ou l’ex-président de 13/11/2015 atteint du syndrome de Stockholm qui a commis un livre avec le père de l’assassin de sa propre fille. Je ne les juge pas. C’est leur façon à eux de réagir. Mais comme j’ai eu l’occasion de dire à ce Georges Saline : « la seule chose que nous ayons en commun, c’est que nos deux filles ont été assassinées ». Pour le reste, de grâce, ne me comparez pas à eux, nous n’avons rien en commun ! Eux sont passés à autre chose. Moi ma haine est assumée et incommensurable. Qui a raison, eux ou moi ? Je ne sais pas, je ne juge pas, mais je suis comme ça, je ne changerai pas, et j’estime pouvoir soutenir le regard de tout le monde, même si je me fais traiter de facho, de raciste, de salopard ou d’autres noms d’oiseaux. Pour l’instant, je peux, il me semble, continuer à me regarder dans la glace sans honte. J’espère qu’il en est de même pour eux !

Patrick Jardin

PS : j’étais interrogé ce jour par André Bercoff, sur Sud-Radio

 

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