Et si notre plus brillante industrie était hélas la fabrique des crises ?

Source [Contrepoints] : Qui est encore capable de suivre les circonvolutions embrouillées des raisonnements économiques d’Emmanuel Macron ?

Ce doit être un effet de la pensée complexe jupitérienne qui veut ça, une pensée complexe dont je suis à l’évidence complètement dépourvue, mais le fait est que selon mon point de vue, les déclarations élyséennes, toujours très enflammées, toujours très littéraires, se succèdent avec une belle cadence sans vraiment coller logiquement les unes aux autres.

Ceci avec le risque non négligeable de voir se poursuivre inlassablement la hausse de la dette et des dépenses publiques françaises que le FMI, après beaucoup d’autres organismes, vient d’épingler dans un énième rapport. Ce risque non négligeable, on est d’autant plus fondé à l’anticiper pour la suite que l’historique de nos comptes publics depuis presque 50 ans n’est que fuite en avant dans les déficits et la dette malgré abondance de discours inverses sur leur maîtrise parfaite.

Oh bien sûr, la France n’est pas le seul pays à avoir emprunté la voie du « quoi qu’il en coûte » pour mitiger les effets des restrictions liées au covid puis maintenant les effets de l’inflation. Mais la France en situation « normale » partait d’un niveau nettement plus préoccupant que celui de la plupart des grands pays de l’OCDE. De ce fait, on voit mal comment on pourrait faire, maintenant que tout va plutôt plus mal, ce qui n’a pas été fait avant, quand les trois grandes planètes de la conjoncture mondiale (dollar bas, taux bas, prix du pétrole bas) avaient eu le bon goût de « s’aligner » peu après le début du mandat Hollande et jusqu’à la fin de 2019.

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