Elon Musk mal vu par l’Union européenne : trop démocratique, peut-être?

Source [Boulevard Voltaire] : Depuis le rachat de Twitter par le milliardaire Elon Musk, on sent les pays occidentaux et les instances supranationales un peu gênés aux entournures.

Tant que les dirigeants du tentaculaire réseau social étaient « du bon côté », on pouvait s'entendre. Censure des discours, exclusion des personnalités clivantes, comptes qui sautent, followers qui disparaissent, deux poids deux mesures entre le camp progressiste et ceux qui lui résistent : les Règles de Twitter (avec un R majuscule, comme dans la plupart des catéchismes) ne cachaient pas leurs sympathies. On y était, pour reprendre la formule de Darmanin, « méchant avec les méchants ». Les demandes de Musk, avant même le rachat, sur la transparence des algorithmes ou le nombre de faux comptes avaient commencé à faire naître une certaine anxiété parmi les salariés et les dirigeants de l'oiseau bleu. Désormais, c'est la panique.

En Europe aussi, la panique commence à se voir. La liberté d'expression, et puis quoi encore ? Sur un continent dirigé par Ursula von der Leyen, élue par personne, elle-même entourée d'un aréopage élu par personne, on a du mal avec ces concepts d'un autre temps. Pour preuve, la réaction de Thierry Breton, Commissaire européen au marché intérieur, à l'origine d'une législation européenne (le Digital Services Act, ou DSA) qui limite la liberté d'expression sur le Vieux Continent et prévoit même des sanctions financières contre les sociétés qui y contreviendraient. « En Europea déclaré Thierry Bretonl'oiseau volera selon nos règles européennes. » À l'extrême limite des sanctions prévues, on trouve le bannissement de Twitter dans toute l'Union Européenne. Ce serait ce que l'on appelle un « signal fort ».

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