
Source [Boulevard Voltaire] : À deux semaines des cérémonies de réouverture de Notre-Dame de Paris, le couturier Jean-Charles de Castelbajac a dévoilé les vêtements liturgiques créés pour l’occasion. Mitre, chasubles, aubes : se disant honoré et ému d’une telle commande, il a voulu exprimer à travers ces vêtements et ces accessoires « la verticalité ».
Une croix dorée « contemporaine ». Des éclats colorés dont le flocage « s’inspire d’une technique de streetwear ». Si « les codes de la jeune génération » rimaient avec verticalité, on le saurait. Castelbajac explique au site spécialisé FashionNetwork.com qu’« on a décidé, avec le diocèse, qu'il n'y aurait pas de dessin et que je ferai (sic) un travail simplissime ». Mgr Ulrich n’aime ni Viollet-le-Duc, ni le dessin. Ça commence à faire beaucoup.
Au mieux, ce défilé de mode ecclésiastique, on le trouvera digne de Matisse - ce qui ne sonne pas « jeune génération », les essais de Matisse en art sacré remontant à 1950. « Il ne s'agissait pas de faire des vêtements de luxe, il s'agissait de parler de "lux" [lumière] », explique le couturier, comme si un jeu de mots pouvait tenir lieu de philosophie de l’art.
- Le droit d’asile pour tous les Palestiniens, ha...
- Service public : sur Arte, un dessin animé ridi...
- Irresponsabilité pénale : le meurtrier d’Alban...
- Qui est Marine Rosset, la nouvelle présidente (...
- PS et LFI s’embrouillent: Guedj insulte Mélench...
- [RÉACTION]« Culture, médias, politique : les ca...
- [UNE PROF EN FRANCE] Pourquoi ne sort-on pas du...
- Loi Duplomb : les agriculteurs face aux attaque...
- Sécurité sociale : la Cour des comptes décrit u...
- « Clowneries passéistes » : Jean-Luc Mélenchon...