Pour cet éditorial de fin de semaine, Liberté Politique vous propose de lire le communiqué de presse de l’association Stop au Porno qui réagit au rapport du Haut Conseil à l’égalité publié le 27 septembre.
L’association Stop au Porno se félicite de la publication du rapport du Haut Conseil à l’égalité ce mercredi 27 septembre. Le document confirme un certain nombre de dangers sur lesquels alerte notre association depuis maintenant cinq ans. Ce rapport de 216 pages contient un certain nombre de constats que nous partageons mais préconise des mesures plus contestables.
L’intérêt du document présenté par le Haut Conseil à l’égalité est certain. Il démontre, à travers un document officiel, que les contenus pornographiques essentiellement proposés sur internet font l’apologie d’une sexualité violente mais aussi qu’elles induisent dans bien des cas des actes de pédocriminalité.
En compilant les travaux d’universitaires et de journalistes, le Haut Conseil à l’égalité donne un aperçu des méfaits des contenus pornographiques dans notre société et plus particulièrement concernant les plus faibles. En assimilant très clairement pornographie et prostitution, l’institution admet les dérives d’une « industrie » dont les deux piliers sont l’argent et le sexe. En outre, le Haut Conseil insiste sur la violence dans le porno ce qui constitue une prise de conscience salutaire.
Un point de départ pour promouvoir une autre culture
Le document du Haut Conseil à l’égalité devrait permettre de remettre la question du porno sur le devant de la scène. Les procès en proxénétisme, les affaires de viols et de trafic d’êtres humains qui se multiplient autour « d’acteurs » du monde pornographique ont mis au grand jour un ensemble de pratiques inhumaines. Il convient dès aujourd’hui de repenser le rapport à la sexualité et à l’image pour extraire notre société de pratiques qui sont avilissantes pour l’Homme et tout particulièrement pour la femme souvent objet principal des fantasmes dans ce marché du X.
Protéger les enfants : une priorité pour tous
Le rapport insiste sur un point fondamental de la prolifération du porno sur internet : la place des mineurs dans le porno. Qu’il s’agisse des mineurs qui consultent volontairement ou non ces contenus ou de ceux qui son intégrés à des vidéos, les enfants sont les victimes les plus vulnérables devant ce fléau.
Stop au porno estime qu’il est urgent d’infliger des peines exemplaires aux plateforme relayant des contenus impliquant des mineurs pour que la France montre l’exemple et que l’argent de « l’industrie du porno » serve à mener des politiques de prévention à destination des jeunes et des adultes notamment des parents.
Casser les contradictions
Il est inimaginable de vouloir lutter contre la prolifération du porno et de la pédopornographie sans marquer des lignes rouges. En défendant le tableau du peintre « Miriam Cahn » au Palais de Tokyo (on y voyait un enfant pratiquer un acte sexuel sur un adulte) à travers le ministre de la culture Rima Abdul-Malak, le gouvernement s’est décrédibilisé. De la même manière, la promotion de la lecture d’histoires par des « drag-queen » auprès d’enfants induit une sexualisation défendue par des élus qui ne peuvent qu’entretenir une ambiguïté vicieuse.
Parmi les recommandations, le Haut Conseil suggère la mise en place d’une « éducation à la vie affective et sexuelle féministe ». Une grille de lecture figée dans les années 70 qui nous paraît très idéologique et qui ne tient compte que de la femme comme victime du porno.
Agir maintenant contre le tsunami pornographique
Depuis cinq ans, Stop au Porno propose des conférences et un ensemble de documents pour lutter contre la prolifération de la pornographie. Dès la création de l’association en 2018, François Billot de Lochner a eu à cœur de prévenir de la menace pornographique qui pèse sur notre société.
Pour faire face à phénomène, Stop au Porno estime que la marche à suivre doit concerner trois niveaux :
-la personne et la famille
-le milieu associatif et scolaire
-l’Etat
Se former et comprendre les méfaits du porno sur nos imaginaires et notre rapport à la sexualité sont nécessaires et savoir contrer la prolifération du porno auprès des plus jeunes est devenu un impératif.
En agissant auprès des écoles et en soutenant le monde associatif impliqué dans ce combat, vous vous engagez à un niveau décisif pour l’avenir de notre société.
Enfin, en maintenant la pression à travers des actions judiciaire et de communications, nous ne désespérons pas de voir un jour l’Etat agir de manière favorable pour lutter contre le fléau pornographique.
Les filtres, un premier rempart contre la pornographie
Stop au Porno travaille depuis plusieurs mois sur l’élaboration d’une plateforme à destination des adultes et des enfants permettant de parer l’intrusion de contenus pornographiques. Le rapport du Haut Conseil à l’égalité estime à 10 ans l’âge moyen de la première exposition involontaire.
Ce projet ne pourra exister qu’avec votre soutien.
Le réveil des institutions sur la question de la pornographie est une très bonne nouvelle. Nous ne pouvons néanmoins pas croire que l’échelon étatique règlera ce problème tentaculaire et demeurons persuadés que l’action familiale et associative demeurent les voies les plus sûres pour y faire face.
L'équipe de Stop au Porno
Pour faire un don à l'association et la soutenir dans ses combats contre la pédopornographie, cliquez ici
- Mélenchon : la partition victimaire du joueur d...
- Absence du pape François à Notre-Dame : une bie...
- Bayrou Premier ministre, Emmanuel Macron remet...
- Requiem pour la Syrie
- Motion de censure, le bal des hypocrites
- Macron : la repentance et la France en tout petit
- Motion de censure : le crépuscule de Michel Bar...
- La pénible litanie féministe
- Alliance contrainte, alliance éphémère ?
- Les « irremplaçables », une autre facette du co...