Source [Le Figaro] : FOCUS - L’organisation intergouvernementale avait donné sept jours aux putschistes qui ont renversé le pouvoir le 26 juillet dernier pour rétablir le président du Niger dans ses fonctions. Le délai est aujourd’hui dépassé.
Le compte à rebours imposé par la Cédéao est arrivé à son terme dimanche 6 août. La semaine dernière, une délégation de la communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) avait tenté de négocier avec les putschistes du Niger. En vain. L’organisation intergouvernementale s’était par conséquent dite prête à intervenir contre ceux qui avaient renversé le pouvoir le 26 juillet dernier si le président élu Mohamed Bazoum n’était pas rétabli dans ses fonctions sous sept jours.
L'ultimatum est donc arrivé à échéance dimanche soir. Pour l'heure, les généraux qui ont pris le pouvoir à Niamey n'ont montré aucune volonté de céder la place. Face à cette menace d’intervention, le Niger a fermé son espace aérien jusqu’à nouvel ordre et annoncé que «toute tentative de violation de l'espace aérien» entraînera «une riposte énergique et instantanée». Quelle est cette organisation et comment pourrait-elle intervenir ? Le Figaro fait le point.
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