Source [Le Figaro] : L’Allemagne ne se soucie plus depuis longtemps d’être agréable à la France et défend ses intérêts nationaux avec opiniâtreté. Tandis que la France veut à tout prix préserver un «couple franco-allemand» qui existe bien plus aux yeux de Paris que de Berlin, explique Gilbert Casasus, professeur émérite de l’Université de Fribourg (Suisse), spécialiste des relations franco-allemandes.
Souvent présentés comme une simple brouille conjoncturelle, les désaccords franco-allemands sont le fruit d’une crise structurelle.
À l’image des différends énergétiques et militaires, les objets de discorde ne concernent pas seulement les conséquences intra-européennes de la guerre entre Moscou et Kiev. Les deux pays n’hésitent plus à afficher leurs divergences au grand jour.
Se souvenant des difficultés qu’elle avait eues à appréhender dans toute sa dimension l’unification allemande de 1990, la France croyait avoir trouvé la solution pour donner un second souffle au tandem franco-allemand. Espérant que son discours de la Sorbonne du 26 septembre 2017 allait redorer le blason de l’Union européenne, le président Macron dut vite déchanter. Berlin resta longtemps muet, à l’exception d’un article de l’éphémère chef de la CDU, Annegret Kramp-Karrenbauer…
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