
Source [Aleteia] : Le représentant du Saint-Siège à l’ONU réaffirme la position de l’Église catholique sur les drones : si la technologie n’est pas mauvaise en soi, rapporte le géopoliticien Jean-Baptiste Noé, elle doit toujours rester sous le contrôle humain.
Ce qui était il y a encore dix ans une possibilité mâtinée de science-fiction est désormais un élément incontournable des guerres modernes : les drones sont abondamment employés, pour des tâches diverses, allant de l’attaque à la surveillance. Les armées disposent de drones terrestres et aussi de drones sous-marins. De quoi suppléer les militaires, pallier le manque de soldats, économiser des vies humaines, mais aussi accroître la puissance du feu et décorréler l’action humaine de ses conséquences.
Le drone a véritablement fait son entrée sur le champ de bataille avec la guerre au Karabagh (2020). L’Azerbaïdjan fut l’un des premiers pays à s’en servir de façon offensive et coordonnée, en les intégrant à sa stratégie militaire et à ses forces terrestres. Le drone a l’avantage d’être peu onéreux, relativement simple à manipuler et de pouvoir accéder à des zones de forte conflictualité, tout en préservant la vie des soldats. Allié de la Turquie, Bakou s’est essentiellement fournie en drones Bayraktar, vedettes de l’industrie de l’armement turque. Si de tels drones avaient été utilisés en Irak et en Libye, leur usage au Karabagh procédait d’un changement majeur de stratégie et de dimension. L’Azerbaïdjan lui doit une partie de son succès, d’où la présence de quelques spécimens à Bakou lors du défilé de la victoire.
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