Source [Le Figaro] : Dans un entretien à l’hebdomadaire britannique The Economist, le général Zaloujny estime qu’il n’y aura «probablement pas de percée profonde et belle».
Certains observateurs s’étaient précipités très tôt pour l’annoncer. D’autres ne voulaient pas l’admettre. Dans un entretien à l’hebdomadaire britannique The Economist , le commandant en chef de l’armée ukrainienne Valeri Zaloujny a tranché : la grande contre-offensive démarrée en juin n’a pas eu l’effet escompté. Le général reconnaît franchement être «dans une impasse». «Il n’y aura probablement pas de percée profonde et belle», regrette-t-il auprès de nos confrères.
Ce jeudi 2 novembre, le Kremlin a rejeté le terme d’«impasse», estimant que «la Russie poursuit sans relâche son opération militaire spéciale» et que «tous les objectifs fixés devraient être atteints». Valeri Zaloujny, chef d’orchestre de cette contre-offensive qui n’a avancé que de 17 kilomètres en près de cinq mois, craint lui désormais ouvertement un enlisement qui avantagera la Russie, et compare le conflit à «la Première Guerre mondiale».
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