Source [Le Figaro] : DÉCRYPTAGE - La multiplication d'incidents graves depuis plusieurs mois perturbe les livraisons d'avions du groupe américain. Contraintes de réduire leurs prévisions d'activité, certaines compagnies lui demandent des indemnités.
Au départ, Ryanair, qui exploite quasi exclusivement des avions Boeing, a fait le gros dos. La porte arrachée en plein vol du 737 Max 9 sur le vol d’Alaska Airlines le 5 janvier ? « Nous n’utilisons pas des 737 Max 9 mais des Mac 8, et nous avons commandé des Max 10 », soulignait fin janvier Michael O’Leary, le patron du plus gros transporteur aérien européen, comme pour minorer la portée de cette défaillance de Boeing pour sa compagnie. Deux mois plus tard, le ton a changé. Le célèbre PDG irlandais donne alors des exemples de failles dans le contrôle qualité chez l’avionneur américain : « En 2022 et en 2023, nous avions trouvé des petits objets, comme des clés à molette sous le plancher ou des poignées de sièges manquantes » dans des appareils neufs, illustre-t-il.
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