Editorial
Editorial
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La guerre sur tous les fronts
Nous sommes en guerre : les dirigeants politiques le disent, les médias le proclament, les Français et les Françaises semblent désormais en être convaincus. Cela dit, de quelle guerre parle-t-on ?
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Une lettre de François Hollande
Chers amis, vous trouverez, ci-dessous, une lettre rédigée par François Hollande.
« Française, Français,
Au nom de l'ensemble de la classe politique à laquelle j'appartiens depuis presque un demi-siècle, je vous demande pardon du fond du cœur. -
Régionales : cherchons candidats catho, désespérément !
Dans le combat politique d’aujourd’hui, les valeurs sont mises en avant et revendiquées par le monde catholique essentiellement. Certes, le système politico-médiatique égrène jour après jour les « valeurs de la République », soit la liberté, l’égalité et la fraternité, qu’il transforme par un tour de passe-passe en quatre principes directeurs de toute pensée et de toute action politique et sociale : l’anti-racisme, l’anti-homophobie, l’anti-sexisme et l’anti-islamophobie. Ces « valeurs républicaines », parce qu’elles sont dogmatiques, n’ont pas besoin d’explication : elles doivent s’imposer naturellement à tous, sans discussion aucune. Cela dit, nombreux sont ceux qui perçoivent que ces valeurs n’ont de valeur que le nom. Dans un tel contexte, la voix catholique est essentielle, car les valeurs qu’elle affirme ne sont pas conjoncturelles : elles sont « intemporelles » et sont une condition nécessaire à la promotion du bien commun.
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L’avortement, encore et toujours
Depuis la funeste loi du 17 janvier 1975 légalisant l’avortement, l’action méthodique des décideurs politiques, de droite comme de gauche, a consisté à l’assouplir sans cesse, en faisant sauter, les unes après les autres, les fragiles petites digues d’origine tentant d’en limiter la pratique.
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Le pape dans la tourmente
Depuis plusieurs mois, le pape semble être pris dans une tourmente affectant l’Église tout entière. Le malaise s’accentue de mois en mois, et la contestation prend désormais un ton public, au sein même de l’Église et chez ses pasteurs les plus en vue, sans parler des médias bien sûr, toujours présents pour enfoncer le clou à l’endroit qui fait le plus mal.
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La sorcière Morano
Non, il ne suffit pas de lui faire des remontrances, de la sortir du jeu électoral des régionales de décembre, de l’exclure des Républicains, de la tuer médiatiquement : la sorcière Morano doit être brûlée vive ! À mort, la Morano ! Car le crime est monstrueux, insupportable, effrayant : la sorcière a cité le général de Gaulle !
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La famille, et le synode
Le prochain synode sur la famille aurait dû n’être qu'un évènement important pour la famille : il en est devenu un événement déterminant. Depuis plus d’un an, et parce qu’une première session a rendu des conclusions provisoires, les positions se seraient affirmées et durcies, entre les « progressistes » qui estimeraient que l’Église doit se formater au monde, et donc faire évoluer sa doctrine et sa pastorale en fonction de l’évolution du monde, et les « conservateurs » qui affirmeraient que l’Église doit amener le monde à la vérité de l’Évangile sans que soit altéré son message.
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La pornographie pour tous
La pornographie est une sorte de tsunami mondial, qui touche l’humanité dans son ensemble, tous âges, sexes et pays confondus. Pour le plus grand profit de ses concepteurs et promoteurs, elle engloutit sous son passage les valeurs traditionnelles, haïes puisque contraires au « libre épanouissement » de chacun, comme par exemple la maîtrise de ses instincts, le respect du corps de l’autre, l’amour véritable entre deux personnes qui se donnent librement et durablement l’une à l’autre, la fidélité qui exclut le vagabondage voyeuriste des pornophiles, etc.
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Révision du traité de Schengen : l’urgence
Les accords de Schengen ont été signés en 1985 par les dirigeants socialistes français, dans une totale opacité. Ils organisaient une circulation totalement libre des hommes, des marchandises et des capitaux au sein de la zone européenne. La philosophie sous-jacente à ce traité s’inscrivait dans le libéralisme le plus pur : rien ne doit s’opposer au libre choix de l’individu, qui a le droit imprescriptible de se déplacer où il veut et de consommer sans limitation aucune.
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Je ne suis pas Charlie-Munich
L’esprit Charlie doit être notre guide infaillible. Ce dogme ne saurait être discuté. Puisque deux musulmans extrémistes ont assassiné d'importants journalistes, la société tout entière doit se mettre en ordre de marche pour traquer les extrémistes de tous bords, dont les plus dangereux sont évidemment les plus nombreux : entre deux musulmans extrémistes et les millions de manifestants opposés à la loi Taubira, le choix est fait.