Editorial
Editorial
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Djihadisme, l’autre menace permanente
À l’attaque au couteau de Crépol a succédé celle de Bir-Hakeim. Deux drames présentant des motivations différentes : un mobile ethnique pour le meurtre du jeune Thomas dans la Drôme et une revendication islamiste pour l’attaque d’un touriste germano-philippin dans le 15ème arrondissement de Paris samedi soir. Ces deux affaires participent cependant d’un climat sécuritaire dégradé qui puise son origine dans un même moule migratoire.
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Des ruptures et des petits pas
Le drame de Crépol (Drôme), caractérisé par l’assassinat d’un jeune Français de 16 ans lors d’une fête de village, a marqué un nouveau palier dans l’ensauvagement du pays. Pour certains, c’est une révélation, pour d’autres c’est la triste confirmation de ce qu’ils constataient ou prévoyaient depuis plusieurs années. Derrière ce drame, beaucoup se demandent s’il s’agit d’une rupture dans l’opinion ou une nouvelle étape dans la prise de conscience.
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Vers un « basculement de la société » ?
De passage à Crépol dans la Drôme où le jeune Thomas a été tué il y a huit jours, le ministre Olivier Véran a été hué et a mis en garde contre le « risque d’un basculement » de la société alors que quelques dizaines de militants nationalistes avaient manifesté samedi soir dans la cité de l’assassin du jeune Français.
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Il s’appelait Thomas, il avait 16 ans
Le meurtre d’un jeune Français de 16 ans en marge d’un bal dans un petit village de la Drôme dimanche 19 novembre a touché au plus profond de leurs tripes tous les spectateurs d’une actualité macabre que nous sommes. Pour Thomas, jeune rugbyman tué dans le village de Crépol, pas de minute de silence à l’Assemblée ou de marche de soutien des élus mais le mépris d’une partie des médias et l’indifférence de la gauche et du centre.
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La paille et la poutre : le cas clinique du journal Libé
En consacrant sa Une au Rassemblement National et à son rapport au droit des femmes, le journal Libération s’est offert une nouvelle démonstration d’hypocrisie. En reprenant les vieilles recettes de la diabolisation, le journal entretient une critique éculée et expose une nouvelle fois ses propres contradictions.
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Nouvelles idéologies : d’inéluctables bouleversements ?
Pour cet édito de fin de semaine, nous proposons de vous présenter le dernier numéro de la revue Liberté Politique. Depuis plus de 26 ans, celle-ci se propose de livrer son éclairage sur des questions d’actualité, d’économie et de société. Dans le numéro 97, nous avons décidé de traiter des « nouvelles idéologies ». Un terme volontairement large nous permettant d’envisager des courants plus ou moins marginaux allant du « décolonialisme » à l’antispécisme en passant par l’inévitable phénomène woke.
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Puy du Fou, une réussite contre vents et marées
Dans une période politique morose et alors que l’actualité se focalise sur la marche du 12 novembre et le conflit israélo-palestinien, nous évoquerons aujourd’hui un sujet bien moins polémique avec la hausse de la fréquentation qu’a connue le Puy du Fou au cours de l’année.
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Le champ républicain : nouvel indice de respectabilité
Fini le cordon sanitaire, bonjour le « champ républicain » ! Désormais, pour décrédibiliser un adversaire politique, il s’agit de dire qu’il n’est pas dans « l’arc républicain », c’est-à-dire qu’il ne correspond pas au credo imposé par l’Etat de droit, notion très fluctuante qui correspond aujourd’hui à un ensemble de critères qui intègrent ou non un pays dans le camp du bien (légifération progressiste, question migratoire…).
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Attal : la théâtralisation à l’extrême
Le ministre de l’Éducation nationale Gabriel Attal s’est essayé au jeu des confidences dans une émission télévisée sur la chaîne privée TF1. Au nom de la lutte contre le harcèlement, il s’est épanché sur les brimades dont il aurait été l’objet adolescent. Une mise en scène assez pathétique qui poursuit l’œuvre de communication permanente de son mentor Emmanuel Macron.
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L’actualité nationale, une autre victime de la mondialisation
L’ouest de la France a été frappé par une tempête d’ampleur dans la nuit du 1er au 2 novembre. Ciaran a causé des dégâts essentiellement matériels dans de nombreux départements mais cette actualité a été reléguée au second plan par le conflit israélo-palestinien.