LAUDATE HOMINEM CLIMATICUM (partie 1)

Le 14 du mois d’août de cette année, le tribunal de Montana statua en faveur de 16 jeunes activistes âgés de 5 à 22 ans qui avaient engagé un contentieux climatique contre leur Etat pour inaction climatique. Il arguent du fait que les politiques menées contribuent au changement climatique et donc, leur volent leur avenir ;  il s’agissait du premier « Procès climatique » convoqué aux Etats-Unis contre le gouverneur de l’Etat pour avoir violer le droit constitutionnel de ces jeunes à bénéficier d’un environnement propre et sain ».Il est vraisemblable que ce verdict salué par de nombreux médias internationaux et associations , servira à inciter et stimuler d’autres initiatives de jeunes activistes d’autres pays à mettre la pression sur leurs gouvernements pour lutter plus radicalement encore contre le « terrible et fort dangereux changement climatique ».

De fait, d’autres états des USA et environ 150 autres pays introduisent dans leurs constitutions le fameux « droit à un environnement propre et sain ».

 

Ainsi, l’idéologie écologiste, accouchée de la pieuvre onusienne, sur les tentacules de laquelle se collent comme berniques nombre de minorités destructrices et contaminées par un dérèglement plus mental que climatique mais mortifère que sont les puissants lobbies LGBTQ+, trans, wokistes ?GIEC etc. poursuit son avancée triomphante alors que ses gourous et activistes successifs font depuis des décennies des pronostics , prophéties et calculs aussi farfelus les uns que les autres , dénués de toute vérité scientifique qui s’avèrent irrémédiablement parfaitement erronés.

 

Pour mémoire

     

En 1962, l’écrivain Rachel Carson prévoyait que les graves dommages causés par les pesticides auraient pour conséquence un apocalyptique « Printemps silencieux ».

    

En 1968, le célèbre professeur Paul R.Ehrlich se consacra à développer le mythe malthusien et prédit pour la décennie 1970 que des centaines de millions de personnes mourraient de faim et que la ville de Calcutta atteindrait une population de 66 millions d’habitants en l’an 2000. Elle en compte finalement 15 millions en 2023.

 

A la même époque, de nombreux écologistes annoncèrent une imminente période glaciaire suivie de morts massives dues à la détérioration de la couche d’ozone et des pluies acides torrentielles.

 

En 1979, l’annonce de l’imminence de cette fameuse nouvelle ère glaciaire fit curieusement volte-face pour se transformer par l’opération de je ne sais quel nouveau lobby en l’annonce d’été plus longs, plus chauds accompagnés de très inquiétantes sècheresses.

 

Au début des années 90, la montée des eaux des océans menaçait de faire disparaitre de la superficie de la terre des centaines de villes pour l’année 2000.

 

Fin 2008, l’ex candidat à la présidence des USA épris d’un soudain écologisme électoraliste, Al Gore, prédit que la couche glaciaire du Pôle Nord allait fondre très prochainement et irrémédiablement.

 

Aujourd’hui, sous le malléable vocable de « changement climatique », on s’abrite du froid de l’hiver et on se protège de la chaleur de l’été tout en dénonçant les sècheresses, les tempêtes, les inondations, les incendies, les tremblements de terre et tout un type de phénomènes pourtant naturels qui contribuent à alimenter le mythe du chaos écologique. (Le seul doute qu’on puisse légitimement avoir sur le phénomène naturel et en imputer la responsabilité criminelle à l’homme, ce sont les incendies.)

 

L’avertissement de Murray Bookchin (Philosophe, militant et essayiste écologiste libertaire américain) se référant aux fausses mais paradoxalement incontestables prédictions de nombreux écolos : « Nous sommes en train d’acquérir certains mauvais habitus intellectuels en devenant des intégristes de cette nouvelle religiosité païenne et primitive ».

 

Patrick Moore est l'un des premiers présidents de l'organisation non gouvernementale Greenpeace. Il en dirigera l'antenne canadienne pendant sept ans.

Patrick Moore a fini par se trouver en désaccord croissant avec ses collègues écologistes au point de quitter l’ONG avec fracas en 1986. Ce repenti pointe alors des engagements anti-scientifiques essentiellement structurés de façon dogmatique autour des questions climatiques. Le biologiste écologue s’inscrit désormais en faux par rapport à l’écologisme au sens de l'écologie politique : La science et la logique, pas les sensations et la peur !

 

Il se bat aujourd’hui pour une écologie raisonnée (sensible environmentalism), par opposition à l’écologie de l’affrontement dans laquelle Greenpeace s’est enfermée, selon lui, par pure idéologie. « Mon père était bucheron, comme je le suis aussi (…) Comme tous les gens autour de moi, nous savions qu’il fallait se servir de la nature pour survivre (…) C’est pour cela que toutes ces campagnes aujourd’hui pour cesser d’utiliser l’énergie sont stupides. Et donc, j’ai un équilibre à ce sujet, bien sûr que nous devons protéger la planète, c’est ce qui nous nourrit, mais nous devons aussi nous maintenir en vie (…) S’il n’y a plus de nourriture, nous disparaîtrons de cette vie »

 

Evoquant Greenpeace, il écrit : « L’une de mes fonctions était de convaincre que le CO2 était un polluant. En réalité, c’est l’un des éléments nutritifs les plus importants pour garantir la vie sur terre. Par rapport à la situation d’il y a plusieurs années, c’est une bonne chose que nous ayons plus de CO2. Cela favorise l’accroissement des plantes et c’est très bien ». 

 

Dans ce cadre « ma mission est de changer l'idée selon laquelle le CO2 est polluant et dangereux, alors qu'il s'agit en fait de l'élément nutritif le plus important pour la vie sur terre, sans lequel la planète serait morte … Toutes les histoires alarmistes sont basées sur des choses qui sont soit invisibles, soit éloignées ou dans le futur, et de ce fait, personne ne peut les voir de ses propres yeux », assure Patrick Moore. Et de préciser : « Il n’y a pas de crise climatique. Sur le long terme, je supporte l’énergie nucléaire et le gaz naturel. L’éolien et le solaire sont des énergies non fiables et dispendieuses ».

 

Pour Patrick Moore, un écologiste est sensé baser ses raisonnements sur la science et la logique, pas sur le sensationnalisme et la désinformation. Et il ne reste pas aveugle aux besoins en nourriture, en énergie et en ressources naturelles de 8 milliards d’hommes pour maintenir notre civilisation. Et en ce qui concerne le lien direct entre CO2 et réchauffement climatique, il affirme : « Il n'y a aucune preuve scientifique définitive que le dioxyde de carbone est responsable du léger réchauffement du climat mondial qui s'est produit au cours des 300 dernières années ».

 

« Mais nous sommes confrontés à une situation où un nombre énorme d’organisation et d’élites très puissantes, au niveau national et international, qui reçoivent des subventions gouvernementales à la pelle pour appeler à des politiques qui sont essentiellement un pacte de suicide. Et tous ces gens ont d’énormes intérêts en jeu. Ils vivent de cette activité et plusieurs milliards de dollars sont en jeu (…) »

 

Dans une interview qui date du 29 septembre 2022. Patrick Moore, dénonce un canular mondial. « C’est une triste situation à laquelle nous sommes arrivés. Je ne réalisais pas que cela pouvait devenir aussi grave, au fil des années, avec ce train de pensée. Quand le réchauffement climatique est apparu comme un problème, je me suis rendu compte que nous étions dupés. C’était une question d’argent (…) La corruption se cache derrière l’écologie ». Et de préciser : « La méthode scientifique n'a pas été appliquée de manière à prouver que le CO2 est à l'origine du réchauffement de la Terre. Je suis fermement convaincu que l'avenir montrera que toute cette hystérie sur le changement climatique n'était qu'une pure invention (…) On est dans le déguisement de ‘Sauver la Terre’ ».

 

La Coalition CO2, que vient d’intégrer entre autres John Clauser, prix Nobel de physique 2022 est une des principales organisations climato-réaliste au monde. Elle a été créée en 2015 dans le but d'éduquer les leaders d'opinion, les décideurs politiques et le public sur l'importante contribution du dioxyde de carbone à nos vies et à l'économie. Elle cherche à engager une discussion informée et dépassionnée sur le changement climatique et le rôle de l'homme dans le système climatique. 

 

Rouleau-compresseur

 

Malgré tout, si  les terribles prédictions des activistes climatocatastrophistes se sont avérées complètement fausses chaque fois qu’elles étaient énoncées et annoncées, elles demeurent paroles d’évangile par la sacrosainte ONU .Pourtant ,de très nombreux scientifiques ont élevé la voix contre cette idéologie qui continue à coups de biberons onusiens et mondialistes de jouir d’une assourdissante crédibilité grâce aux soutiens  d’importantes institutions, organismes et groupes de pression internationaux inoculant leur venin jusque dans les salons du Vatican.

 

Aujourd’hui, les aboyeurs du changement climatique insistent pour convaincre qu’il constitue une menace existentielle » qui détruira la planète si nous ne mettons pas en œuvre un agenda écologique radical, déjà prévu, dessiné et acté par l’accord de Paris sur le climat et l’Agenda 2030 dont très peu de médias parlent parce que personne ne les a lus. Ils sont terrifiants tellement ils programment froidement pour ne pas dire glacialement la destruction de notre civilisation et de notre planète. (1)

 

Ces fausses annonces de l’apocalypse climatique sont parrainées et relayées par la quasi-totalité de ces médias trouvant dans les institutions éducatives le terreau idéal pour bourrer le crâne de nos enfants avec un fanatisme aussi irrationnel et indécent que sinistre. Dans nos écoles, on pourrait presque faire l’emploi du temps d’une matinée : après les spectacles littéraires des « drag Queens », les séances d’éducation pornographique dispensées par le planning familial et SOS homophobie, RECREATION. Puis ce sont les « leçons d’histoire » déroulées par le « Comité Vérité pour Adama »  ou «  le Parti des Indigènes de la République »et   juste avant l’heure du repas, les militants ou « agents de transformation sociale »déboulent  pour annoncer que la planète sera détruite si nous ne reconnaissons pas les droits de la Terre-Mère, qu’il faut substituer la consommation de viande et de poisson par des purées ou galettes d’insectes, qu’il faut pratiquer le véganisme, que nous ayons des chiens ou chats plutôt que des enfants, que nous embrassions les arbres et supprimions l’élevage car les pets de vache polluent l’atmosphère ( l’animal dont les flatulences et rots polluent le plus est le chameau : allez obliger les bédouins à les abattre chers écolos-bobos) enfin CANTINE . Et c’est cette génération appelée Z  qui sera de toutes les marches pour le climat , qui  fera le procès des gouvernements pour leur inaction écologique- mais qui restera quand même la plus pollueuse et la moins respectueuse de l’environnement adepte de la « fast fashion », celle qui consomme chez McDonald’s  ou aux comptoirs des nauséabonds et très hygiéniques Subway , dont les fins de manif sont une véritable décharge de cadavres de cannettes de bières ,de mégots de cigarette ,de pétards ou de seringues. Ce sont ces gosses de bobos qui veulent qu’on abandonne les voitures pour les vélos, la planche à roulette ou la trottinette (électrique) pour sillonner les fameuses « villes du quart d’heure » nouvelles prisons invisibles imposant une forme de confinement climatique.

 

Des générations entières ont grandi sans Dieu, sans patrie et dans de nombreux cas, sans une famille bien intégrée ; ils sont nombreux à avoir rencontré dans les idéologies en vogue (particulièrement l’idéologie du genre et l’écologisme) un idéal pour lequel lutter et une religion à laquelle croire. L’école est aujourd’hui le principal vecteur de formatage car l’aliénation des élèves est la réalisation indispensable à une manipulation des esprits et des corps devenus malléables et consentants.

 

Malheureusement, l’idéologie écologiste, en plus de refuser toute critique, toute analyse et même l’évidence qui contrediraient son discours, est profondément antichrétienne voire cathophobe donc inhumaine, puisqu’elle ne lutte pas par désir de prendre soin et de protéger la nature, mais par une haine féroce envers l’être humain, l’éternel grand coupable de l’« émergence climatique » du moment.

 

C’est bien pourquoi cette dite idéologie promeut une mentalité antinataliste considérant l’homme comme un intrus qui blesse par sa seule présence et son existence la souffrante « terre mère ».

 

Thierry Aillet

Ancien Directeur Diocésain de l’Enseignement Catholique d’Avignon

 

(1) L’Agenda 2030 est l’aboutissement écrit de « La Lettre de la Terre » document écrit en 1992 et approuvée en 1997 préfacé par M. Gorbachov, qui exprime l’intention « d’aider l’humanité à changer la vision anthropologique de l’homme ». « Il nous faut inventer un nouveau paradigme qui remplace les vagues concepts anthropologiques …et le mécanisme que nous utiliserons sera de remplacer le « Décalogue » » par les principes contenus dans cette lettre ». Ainsi naitra l’Agenda qui loin de toute référence spirituelle « essaye d’être une espèce de ciel sur la Terre, mais sans Dieu ». Et les nouvelles « Tables de l’ONU » nous imposent 17 commandements dont l’ambition est de « transformer notre monde en éradiquant la pauvreté et les inégalités en assurant sa transition écologique et solidaire à l'horizon 2030 ».