Je t’ai cherché sous le ciel qui tonne
Et jusqu’à ce bord de talus désert
Ne rêve pas que je t’abandonne
Ô mon amour, ô grande âme fière
Ne suis-je pas la chair de ta chair ?
Ce poème de l’écrivain nationaliste Charles Maurras rend hommage aux morts de la Grande Guerre et est inscrit sous la statue du monument au mort de Tréport en Normandie. Quelques lignes qui évoquent le sacrifice de centaines de milliers d’hommes Français pour la patrie. Sans revenir sur les causes du conflit et sur la place de la France d’alors dans cette véritable « guerre civile européenne », ce gâchis suicidaire continental, il convient de garder en tête l’esprit de devoir qui animait des générations de jeunes gens morts « pour la France » ou tout au moins par devoir.
Depuis notre monde désenchanté, l’enfer des tranchées apparaît lointain tant la face du pays et de l’Europe ont connu des évolutions majeures en un peu plus de 100 ans.
Reste que le courage et le sens de l’honneur des ces millions de « Poilus », morts, survivants et marqués à vie nous obligent à garder le cap dans nos combats d’aujourd’hui et à nous souvenir de leurs sacrifices.
Olivier Frèrejacques
Président de Liberté politique
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