Trois jours après s'être fendu d'une nouvelle provocation à l'égard des Français en annonçant « la fin de l'abondance », Emmanuel Macron a reçu de manière très discourtoise un retour de bâton en Algérie puis « chez lui », au Touquet. Insulté par la foule à Oran pour clore un voyage chaotique, le président a ensuite été pris à partie par un « artiste » lors d'un festival de musique quelques minutes avant d'assister à cet événement...
L'Algérie, un nouvel échec diplomatique
Le déplacement algérien du président Macron a été l'occasion d'un échec doublé d'une humiliation. Venu quémander du gaz à notre voisin, le président a aussi fait dans la repentance au risque d'ouvrir « le musée des horreurs de l'Histoire », pour reprendre l'expression de l'Académicien Jean-Marie Rouart. Après avoir été écarté du Mali par la Russie, la France poursuit son déclassement en Afrique du Nord et le président est même parvenu à fâcher la Turquie à l'occasion de ce déplacement en s'en prenant aux réseaux d'influence anti-français de Pékin, Moscou et Ankara. Le voyage algérien avait d'ailleurs tourné au ridicule avant même d'avoir commencé : Emmanuel Macron avait cru bon d'emmener le grand rabbin de France avec lui, provoquant l'ire de ses hôtes avant que l'Élysée fasse finalement porter pâle le religieux... A l'échec d'un voyage mal préparé s'est ajoutée l'humiliation du président insulté dans les rues d'Oran. Si l'on cherchait quelque chose pour unir la jeunesse des deux coins de la Méditerranée c'est peut-être de ce côté qu'il eut fallu chercher...
La fonction présidentielle sous le niveau de la mer
Insulté à Oran, le président pensait peut-être reprendre des couleurs au Touquet. Samedi, le chef de l’État s'est rendu dans le lieu de villégiature de sa femme au Touquet et a profité de l'occasion pour assister à un festival électro. Quelques heures avant son arrivée, Emmanuel Macron a été vivement pris à partie par un « artiste » franco-américain dans un registre analogue à celui d'Oran... Des insultes peu glorieuses pour un président méprisé au-delà des frontières de son pays. Si remettre Emmanuel Macron à sa place peut paraître agréable, c'est néanmoins la France qui est moquée dans le monde entier à travers ce chef d'État sans consistance. La fonction présidentielle est, elle, complètement désacralisée. L'occasion peut-être d'en finir avec le mythe de l'homme providentiel et d'en revenir au combat des idées ?
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