Editorial
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Destitution, motion de censure : pourquoi Marine Le Pen a raison ?
La défaite mauvaise, le bloc des gauches revendique le droit de gouverner avec un tiers des députés et conteste la nomination de Michel Barnier. S’il est certain que ce dernier est loin de disposer d’une solide légitimité, il convient de rappeler que le bloc des gauches ne l’a pas non plus.
Pendant une semaine, le Nouveau Front Populaire s’est attaqué au Rassemblement national qu’il accuse de ne pas avoir voté sa motion de censure et de n’avoir pas soutenu sa procédure de destitution. Dans un cas comme dans l’autre, le parti de Marine Le Pen a bien fait de se tenir à distance.
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Les gauches bougent, elles voient rouge !
Jean-Luc Mélenchon a probablement sauvé électoralement la gauche deux fois avec la Nupes puis le Nouveau Front Populaire : il devrait à l’avenir faire sans coalition. Les forces social-démocrate et atlantistes pourraient désormais jouer leur carte et se séparer des Insoumis jugés de plus en plus infréquentables.
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Faits divers : pour l’amour du glauque
Jeudi 3 octobre paraissaient deux bandes dessinées sur l’Affaire dite du « Petit Grégory », une actualité littéraire macabre alors que depuis plusieurs semaines une affaire également sinistre revient régulièrement en Une de l’actualité : celle des viols de Mazan. Un fait divers abject qui illustre l’attirance glauque pour une information de marge.
Entre morbidité médiatique et curiosité du public, le crime fait vendre du contenu et dans le cas des viols, il permet une nouvelle récupération idéologique de la gauche.
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La vieillesse malheureuse : voir au-delà du conflit de générations
L’association Petits Frères des Pauvres a publié lundi 30 septembre son rapport annuel consacré aux anciens la veille du 1er octobre, journée internationale des personnes âgées.
Un document éclairant sur une tranche d’âge non épargnée par la pauvreté alors que la question des retraites revient sur le devant de la scène et que les conflits de générations sont à la mode.
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Mort de Philippine : deux France irréconciliables
L’assassinat d’une Française de 19 ans par un Marocain illustre une nouvelle fois l’importance du phénomène migratoire dans la criminalité. Les réactions à cette affaire séparent la France en deux : ceux qui s’indignent et sont en colère, ceux qui s’en moquent ou pire qui défendent un modèle de société incluant toujours plus d’étrangers.
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Gouvernement Barnier : un patchwork pas pire mais sans saveur
Il n’y avait pas grand-chose à attendre du gouvernement Barnier. Nous ne serons pas déçus. Avec une majorité de ministres macronistes et quelques cautions venues de la droite LR, le nouveau Premier ministre a composé avec les moyens du bord. Une question est désormais sur toutes les lèvres : combien de temps cet arrimage centriste peut-il tenir ?
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Politique : les années « Insoumis »
La France Insoumise n’est pas seulement un mouvement politique, c’est une méthode d’action, un état d’esprit. De sa création en 2016 au Nouveau Front Populaire, cette machine trotsko-indigéniste a fait du chemin et pourrait déjà avoir connu son âge d’or.
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Verticalité, appauvrissement intellectuel : le mauvais génie des néo-partis
Les récentes sorties politico-médiatiques du député Insoumis Sébastien Delogu ont mis en exergue l’effondrement du niveau intellectuel du personnel politique. Derrière ce phénomène, s’observe un déclin global mais aussi un fonctionnement des partis qui tire toujours plus vers le bas.
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La tripartition du paysage politique français
Les dernières élections législatives de juillet ont consacré la présence de trois blocs dans le paysage politique français. Une répartition des forces parlementaires assez inédite dans un pays habitué au bipartisme qui avait déjà été bouleversé par l’arrivée du parti centriste En Marche en 2017.
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Rats des villes, rats des champs, le faux clivage revient à la mode
Dire du mal de Paris et des politiques centralisées est un sport national en France. Cela permet à l’occasion, pour un personnel politique bien introduit, de jouer la carte de l’enracinement.
Derrière ces marqueurs souvent très superficiels, se cache une réalité du pouvoir qui n’est finalement que très peu évoquée : l’absence de décentralisation.