Editorial
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Jeux Olympiques : entre patriotisme cocardier et gâchis
Les Olympiades parisiennes ont provoqué un tollé avec leur cérémonie d’ouverture. L’épisode non moins ridicule du nettoyage de la Seine à plus d’un milliard d’euros complète le tableau de Jeux à la fois idéologiquement dégénérés et financièrement coûteux.
En sus de ces misères qui étaient prévisibles s’ajoute une forme de patriotisme autorisé, niais et très convenu.
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Être patient et combatif
Pas de trêve estivale pour le combat politique ! Le scandale de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris a montré à quel point la dégénérescence imprègne les petites élites parisiennes encore aux manettes.
Nous ne reviendrons pas ici sur cet évènement affligeant, d’autres ont largement critiqué ces agapes antichrétiennes, antifrançaises et même anti humaines, de Jean-Luc Mélenchon à Philippe de Villiers. Sur cette parade queer, tout est à jeter, du metteur en scène aux figurants.
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Été : le temps des camps scouts
Si l’actualité politique pathétique et la farce olympique auraient largement eu leur place dans cet éditorial de fin de semaine, il sera néanmoins question d’un sujet plus agréable : le scoutisme.
L’été est la saison des camps scouts, des moments formidables pour une jeunesse en quête d’idéal et en marche vers l’âge adulte.
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Abbé Pierre : misère du désir à la gauche du père
Les révélations faites, à partir d’un rapport controversé, sur les agissements de l’abbé Pierre mettent en lumière une série de dysfonctionnements dans l’Eglise. Cette affaire impliquant un prêtre icône des gauches et médiatiquement canonisé offre un condensé de leçons pour les catholiques.
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Politique spectacle : le sketch permanent
L’intense activité électorale des dernières semaines a donné lieu à un spectacle affligeant des élus de tous bords. Du « barrage républicain » pour sauver la gamelle aux plongeons dans la Seine, rien n’aura épargné les Français.
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Éclatement du paysage parlementaire, niveau du personnel politique, la voie du déclin
La fin du bipartisme précipitée par Emmanuel Macron et l’effondrement du niveau du personnel politique participent d’un déclin français qui s’inscrit dans un contexte mondial plus vaste.
Sans résignation ni enthousiasme déplacé, il convient d’envisager le monde politique qui émerge du chaos
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Le macronisme n’est pas mort… Car il bouge encore !
La nouvelle défaite du camp présidentielle fait dire à beaucoup d’analystes et de macronistes que le « macronisme » est mort. On peut aussi penser que non. Ce qui se cache derrière cette notion jupitérienne est avant tout un individualisme démagogique qui a de beaux jours devant lui.
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Législatives : le scénario du centre gauche (épisode 2)
Le second tour des élections législatives le 7 juillet 2024 a déjoué les études sondagières et placé en tête la coalition des gauches, loin cependant, de la majorité absolue. Le Rassemblement national, en progression, se trouve largement distancé. La droite LR (hors-Ciotti) résiste bien et la majorité sortante aussi.
Se profile donc une alliance de centre gauche qui témoigne d’une évolution de la pratique du pouvoir vers un modèle de coalition à l’allemande.
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Un gouvernement sans légitimité
Les projections menées pour le second tour des législatives semblent toutes indiquer qu’il n’y aura pas de majorité forte à l’Assemblée pour la XVIIème législature.
Le Rassemblement national a déjà affirmé qu’il ne prendrait pas les rênes d’un gouvernement soutenu par une majorité relative. Quant aux autres forces politiques, elles seront contraintes à des alliances pour former un exécutif.
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Législatives 2024 : comme un flottement
Après le coup de théâtre de la dissolution qui a suivi le coup de massue sur la tête de la majorité aux Européennes, les Français ont décidé de mettre un coup de pied dans la fourmilière.
En deux ans, la dynamique électorale a été bouleversée et les donneurs de leçons de la majorité macroniste ont été renvoyés dans les cordes. Simple lot de satisfaction alors que l’avenir demeure bien incertain.