Source [Le Monde] Un scandale qui est loin de faire autant de bruit que celui des assistants parlementaires du Rassemblement National.
Après une série d’échecs électoraux, le parti, exsangue, a multiplié les contrats d’assistant parlementaire auprès de ses députés européens.
Michel Mercier est formel. Cet avenant au contrat de travail, organisant le détachement partiel d’un salarié du MoDem vers un député européen, daté du 1er novembre 2009, il ne l’a pas signé. D’ailleurs, il n’était plus trésorier du parti centriste à cette époque, mais ministre de l’aménagement du territoire du gouvernement Fillon II, souligne-t-il, mercredi 21 juin, lors d’un échange téléphonique avec Le Monde.
Le sénateur du Rhône manifeste son agacement : « Et je ne vois pas comment j’aurais pu signer ce contrat un 1er novembre, alors que chaque 1er novembre, je vais à la messe. Puis je me rends au cimetière, et ensuite je vais à vêpres. »
Pourtant, c’est bel et bien le nom et la signature de Michel Mercier, futur garde des sceaux de Nicolas Sarkozy, agissant alors « en qualité de trésorier », qui figurent au bas du document. Et c’est ce même nom et cette même signature que Le Monde a retrouvés sur des contrats parfaitement identiques, tous rédigés à l’en-tête de l’UDF, qui sert de structure juridique au MoDem, où, dans les mêmes termes, à compter de la même date, il est stipulé que tel salarié du mouvement allait désormais « exercer des fonctions de collaborateur » auprès de tel ou tel député européen du parti.
Retrouvez l'intégralité de l'article en cliquant ici
- Le Qatar menace l’UE d’un « effet négatif » sur...
- Le prix de l’énergie fait plonger le déficit co...
- « Uber Files » : révélations sur le « deal » se...
- Olivier Duhamel radié par le barreau de Paris
- Les Parisiens boudent le budget participatif d’...
- Conseil d’Etat limite la responsabilité pénale...
- Bertrand pose ses conditions pour participer au...
- PMA : les décrets d’application de la loi sont...
- Procès Benalla : la saga des images de vidéosur...
- Présidentielles : la droite enterre la primaire