Source [Le Monde] : La diplomatie qatarie a envoyé un message on ne peut plus clair après les premières mesures prises par le Parlement européen, à la suite des révélations de corruption liée à l’émirat.
C’est une menace à peine voilée envoyée de Doha à Bruxelles. Dimanche 18 décembre, quelques heures avant que le Qatar organise la finale du Mondial de football, qui devait voir le sacre de l’Argentine face à la France, sa diplomatie envoyait un message on ne peut plus clair en réaction aux premières mesures prises par le Parlement européen après les révélations de corruption liée à l’émirat et concernant notamment l’ancienne vice-présidente de l’assemblée, la Grecque Eva Kaili. Cela pourrait avoir un « effet négatif » sur les discussions en courssurla « sécurité énergétique mondiale », a prévenu un diplomate qatari dans un communiqué.
Le Qatar, qui a passé des accords d’approvisionnement en gaz avec l’Allemagne, l’Italie, la France et de nombreux pays de l’Union européenne (UE) pourrait-il fermer le robinet ?
Depuis le déclenchement de l’invasion russe de l’Ukraine, le 24 février, l’Europe s’est lancée dans une course pour diversifier ses sources de gaz à travers la planète. Dans ce cadre, un défaut qatari lui serait très préjudiciable. Avant d’en arriver à cette extrémité, le Qatar tente de maintenir le dialogue et de se tenir à distance de l’affaire, qui secoue l’institution européenne depuis dix jours. « Nous rejetons fermement les allégations associant notre gouvernement à des fautes », a répété ce diplomate.
Retrouver l'intégralité de l'article en cliquant ici
- Le prix de l’énergie fait plonger le déficit co...
- « Uber Files » : révélations sur le « deal » se...
- Olivier Duhamel radié par le barreau de Paris
- Les Parisiens boudent le budget participatif d’...
- Conseil d’Etat limite la responsabilité pénale...
- Bertrand pose ses conditions pour participer au...
- PMA : les décrets d’application de la loi sont...
- Procès Benalla : la saga des images de vidéosur...
- Présidentielles : la droite enterre la primaire
- Aux Etats-Unis, le rappel vaccinal fait débat