Source [Le Figaro] Invité du 20H de France 2, le locataire de Matignon a été interrogé sur les propos de son ex-ministre de la Santé. Elle affirme avoir alerté l'exécutif sur l'ampleur de la crise sanitaire dès le mois de janvier.
Un recadrage à fleuret moucheté. Invité - en visioconférence - du 20H de France 2 ce mardi soir, le chef du gouvernement, Édouard Philippe, a été interrogé sur les propos de son ancienne ministre de la Santé, Agnès Buzyn. Dans des confidences au Monde , cette dernière affirme avoir prévenu l'exécutif, dès le mois de janvier, des risques sanitaires que la crise du coronavirus représentait pour la France. «Quand j’ai quitté le ministère, je pleurais parce que je savais que la vague du tsunami était devant nous. (...) Il va y avoir des milliers de morts», se désole l'hématologue dans les colonnes du quotidien.
Malgré un communiqué de presse publié dans l'après-midi, pour tenter de relativiser ces propos qu'elle «regrette» en partie, la sortie de la candidate LREM à Paris a suscité un tollé dans l'opposition. Mais elle a aussi fait bondir les principaux responsables de la majorité, jusqu'au plus haut sommet de l'État. «Je n'ai aucun doute que, il y a quelques mois, il y avait des gens qui disaient 'vous en faites trop', et d'autres qui disaient 'vous n'en faites pas assez'. Je n'ai aucun doute sur le fait que, dans quelques mois, lorsque - comme je l'espère, comme je le crois, comme je le sais - nous aurons franchi cette étape et nous aurons terrassé ce virus, certains diront 'il aurait fallu faire autrement'. Toutes ces polémiques, toutes ces contestations, je les accepte, je les connais. Je suis le chef du gouvernement, j'assume absolument toutes les décisions du gouvernement», a d'emblée tranché le premier ministre Édouard Philippe.
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